Le vrai goût du miel

(Plainte collective.)

Suite à son article sur le miel frelaté (voir Fakir 114), Darwin se fait engueuler. Ce qui pour l’ensemble de son œuvre est largement mérité ! Du coup, on est devenu le bureau des plaintes d’apiculteurs en colère, qui rétablissent les faits. Hélène, par exemple : « Il ne s’agit pas de nier les difficultés rencontrées par les abeilles que tu évoques (dérèglement climatique, parasitisme, etc.), l’urbanisation, ni les difficultés rencontrées par la profession, qui se heurte, comme toute filière, à la mondialisation. Le marché compte ses “margoulins”, et les “experts en packaging” dont tu parles. Mais affirmer que la fraude (couper le miel avec du sucre) est aujourd’hui la seule alternative pour les apiculteurs français de vivre de leur métier, c’est tout simplement faux ! [Nous] vivons dignement et honnêtement d’un magnifique métier, qui j’en suis certaine, a encore de beaux jours devant lui. » Michel embraye, sentant la bête blessée : « Il est faux et profondément blessant d’affirmer que les apiculteurs sont tous en France des fraudeurs en diluant le miel avec d’autres substances. Je n’en connais pas un seul. Malgré les difficultés nous aimons les abeilles et le miel et nous avons une éthique dans nos pratiques apicoles. Nous sommes des lanceurs d’alerte environnementaux et pour bon nombre des résistants à la mondialisation à outrance. » Et Sylvaine, de la miellerie de la Divette à Thiescourt (Oise), invite Darwin à aller voir un peu « chez les apiculteurs du coin qui vivent exclusivement de leur élevage et de leur production […]. Il en existe même enviro