Candidat ? Pourquoi pas…

par François Ruffin 22/11/2016 paru dans le Fakir n°(78 ) décembre 2016 - janvier 2017

On a besoin de vous

Le journal fakir est un journal papier, en vente dans tous les bons kiosques près de chez vous. Il ne peut réaliser des reportages que parce qu’il est acheté ou parce qu’on y est abonné !

Depuis l’été, des copains m’ont sondé : « Si on te soutient, est-ce que tu serais candidat aux législatives ? »
Pourquoi pas, j’ai répondu.
C’est au conditionnel, tout ça.
Avant de plonger dans ce combat, il me faut clarifier mes raisons.

Que ça reste entre nous :
Depuis l’été, des syndicalistes, des cocos, des copains, des écolos, des insoumis, des citoyens, quelques élus même, m’ont sondé : « Si on te soutient, est-ce que tu serais candidat aux législatives ? »
Pourquoi pas, j’ai répondu.
Pourquoi pas, à condition (et quelle condition !) que la gauche s’unisse.
Rien de concret, donc, pour l’instant.
Rien d’officiel, encore moins.
Mais avant de plonger dans ce combat, avec ses coups bas, ses alliances troquées, ses négos d’égos, je voudrais prendre le temps, durant quelques heures, quelques jours, de clarifier mes raisons. Autant pour moi que pour vous.

Il y a des motifs directement politiques, bien sûr.
Ils sont évidents.

Le Front national, d’abord. Dans le Fakir de cet hiver, après les régionales, j’écrivais ceci :

‘‘A Oisemont, hier, y avait des centaines de personnes pour accueillir Marine Le Pen…’’
Ce récit m’a frappé.
La leader du FN parvenait à soulever les masses, comme ça, les cambrousses, à Condé-Folie, à Soissons, à la ‘‘fête du haricot’’, et des colleurs se dressaient à sa suite, jusque Daours, Bussy, Querrieu…
Un peuple des campagnes sortait de terre, se mêlait des affaires publiques.
C’était beau, presque.
On aurait applaudi.
C’est ce qu’on souhaitait.
Malheureusement, c’était pour Le Pen, pour le pire, les immigrés comme boucs émissaires, pour des fascistes modernes, dans tous ces coins qui, avant, votaient cocos et socialos, bien à gauche.

Le Parti socialiste, justement, ensuite.
Que dire lorsque « la gauche » est représentée par ça ?
Comment mieux en écœurer les électeurs ?
Inutile d’insister sur le cas Hollande : « Mon adversaire, mon véritable adversaire, c’est la Finance ! » déclarait-il alors candidat. Lui président, il a capitulé, et sans la moindre bataille. Mais si François Hollande a pu virer sa cuti, c’est parce que des députés l’ont soutenu. Parce qu’ils ont renoncé à leurs propres engagements de campagne. Parce qu’ils n’ont pas fait tomber le gouvernement.
Chez nous, cet abandon prend la figure, assez quelconque à vrai dire, de Pascale Boistard : une pro de la politique, attachée parlementaire, membre de cabinet ministériel, passée par tous les courants du PS, avant d’être parachutée dans la Somme. Qui a voté « oui » à tout, au traité Sarkozy - Merkel, au CICE, au Pacte de responsabilité, etc., sauf à l’Ani. Qui s’est vue récompenser de sa soumission : elle fut promue « secrétaire d’Etat en charge des personnes âgées », et du haut de ce strapontin ministériel elle sermonnait les opposants à la loi El Khomri.
Si la gauche est incarnée par ça, quels citoyens iraient y placer leur colère et leurs espoirs ? Comment ne pas y voir un repoussoir ?

Dans l’ancienne circonscription de Maxime Gremetz !
Parfois élu dès le premier tour.
Quasiment que PC depuis 1962.
Rouge de chez rouge…
Et Boistard, maintenant, ce PS pâlichon !
Et le FN en tête, 35 %, aux dernières régionales sur la circo.
Contre 6,5 % pour la liste communiste.
Plus 5 % pour les écolos.
Quelle misère !

Contre cet « effet tenaille », entre fausse gauche et vraie droite, ce printemps nous avons lancé notre manif, « Le réveil des betteraves », comme on tire un signal. Tout en nous interrogeant :

Mais après ?
Après, il faut élargir, se réimplanter, trouver des relais, dans les quartiers, dans les campagnes, chez les écœurés, les résignés, les betteraves doivent prendre racine.
ça ne se fait pas en un jour.
Ni en un mois.
Un an : je m’engage, moi, sur un an, un an à tenter, à nous efforcer, pour voir si, dans notre département, on rallume une flamme ou non, si elle s’étend.
Mais comment ?
Nous amènerons Merci Patron ! dans toutes les salles municipales, et une projection à Querrieu sera plus importante qu’à Cannes ou à Berlin. Peut-être qu’au début on ne sera qu’une dizaine dans la médiathèque de Ailly, mais une dizaine de motivés, sur un bourg, c’est énorme, et à l’arrivée, nous aussi, nous serons trois cents, quatre cents, cinq cents à Oisemont.

Nous avons amené Merci Patron ! à Ailly, à Flixecourt, à Saint-Ouen, à La Chaussée-Tirancourt, à Camon, etc., nous avons commencé à nous réimplanter, à trouver des relais, dans les quartiers, dans les campagnes.
Mais un film n’est pas tout : que faire, ensuite, passé le moment de joie, de combat virtuel, par écran interposé ?
Alors, candidat, pourquoi pas, une suite possible.
La voie est étroite, la pente bien rude.
A cause de ces 11,5 % : on part de là, de bien bas. Le lien est rompu, le divorce consommé, entre la gauche et les classes populaires, quelques mois d’efforts ne suffiront pas à le réparer.

Il y a mes propres faiblesses, enfin, voire mes failles.
Les luttes intestines, qui me prennent aux intestins. Autant vous m’offrez un bel adversaire, bien dodu, bien croustillant en face, du Jean-Charles Naouri, du Bernard Arnault, et je rayonne, radieux, mon énergie est décuplée, les idées me viennent au lever. Autant un conflit surgit en interne, et me voilà abattu, impuissant, déprimé.
La sociabilité, aussi. «  Je fais don de mon foie à la France ! me raconte Fabien Roussel (chef de file des cocos dans le Nord, et déjà parti en campagne). Je passe mes journées de bistro en bistro. » J’ai lu Votez tous pour moi ! Les campagnes électorales de Jacques Blanc en Languedoc-Roussillon (oui, parce que je bosse, je m’informe, je me prépare mentalement), et c’est pareil, il tourne de mairies en cafés, inlassablement. Est-ce que je saurai faire ça ? Moi qui apprécie la solitude, moi qui préfère une soirée lecture à une bière entre copains, moi qui déteste les polis bavardages, est-ce que j’aurai la patience d’aller montrer ma trombine dans les maisons de retraite, aux fêtes des écoles, aux réunions des associations de pêcheurs ?

Et pourtant, si j’y vais, ce sera pour relever le gant : pour gagner.
Nous avons ouvert l’année sur cette citation de Victor Hugo : « Tenter, braver, persister, persévérer, être fidèle à soi-même, prendre corps-à-corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu’elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête : voilà l’exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise », eh bien, ne nous arrêtons pas en chemin : il faut renverser la table.
Dans cette bataille qui débute peut-être, je vais vous dire qui sera mon adversaire, mon véritable adversaire : l’indifférence, ce poison qui a rongé les âmes. Et nous irons le combattre, village après village, porte après porte, chez les gens de gauche d’abord, les socialistes, les communistes, les sympathisants des uns, des autres, qu’on la remette debout, cette gauche résignée, qu’on rouvre pour les nôtres un chemin à l’espérance, ici puis ailleurs.
Car je vais hasarder un parallèle. En regardant Merci Patron !, quand le commissaire énonce « Ce sont les minorités qui font tout ! », les spectateurs ne se sont pas dit : « Tiens, c’est une affaire qui concerne Forest-en-Cambrésis. » Non, de cette histoire particulière, j’en faisais le pari, les gens ont tiré des leçons universelles : sur les inégalités, le rapport de force, etc., des leçons qui, bien souvent, leur ont redonné courage à eux-mêmes.
De même, maintenant : si nous l’emportions, en juin prochain, dans la première circonscription de la Somme, on ne se dirait pas : « Tiens, c’est une affaire qui concerne Ailly, Flixecourt, Saint-Ouen, La Chaussée-Tirancourt, Camon. » Non, on en tirerait des leçons, sinon universelles, du moins pour la gauche française : qu’elle peut se relever sans se macroniser, se vallsiser, se banquaffairiser, se bruxelliser, s’embourgeoiser, mais au contraire, en retrouvant une assise populaire.
Voici notre pari, voici notre conviction.

Tels sont mes « motifs directement politiques ».
Mais ce choix d’engagement, plus direct, ici et maintenant, répond aussi à des aspirations personnelles, moins politiques, ou plus indirectement, et que je ne voudrais pas masquer, ni à vous ni à moi-même.

Que devenir après Merci Patron ! ?
Que je laisse faire l’inertie et, je le devine, je peux passer mon temps à présenter mon film de New-York à Vancouver, à battre les estrades, de tribunes en meetings, de plateaux télé en clubs de réflexion, avec mille discussions de Grenoble à Toulouse, à Paris surtout, sur « Reconstruire une alternative », fréquentant Philippe Martinez, Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain, et autres Pierre Laurent, intégré au gotha de gauche avec badge VIP. C’est la pente naturelle, dans ma trajectoire de petite vedette, de vaine gloriole, qui m’assure des applaudissements et des honneurs à peu de frais.
A l’occasion, pourquoi pas.
Mais j’y perdrais mon âme, à la longue.
Car qu’est-ce qui fait ma valeur ?
Ce sont les Klur.
C’est Marie-Hélène.
Ce sont mes matches de foot le dimanche.
C’est mon attachement au réel.
Et je redoute comme un décollage, de vivre dans une apesanteur sociale. Et bizarrement, mais oui : je brigue la députation pour ne pas virer apparatchik !

Je pourrais, bien sûr, revêtir l’habit austère du curé laïc (que je suis un peu), revenir à Amiens simplement, reprendre Fakir en modeste reporter picard comme un bâton de pèlerin, entre visites aux usines et fouilles dans les archives. Comme si, ce printemps, il ne s’était rien passé. Comme si Merci Patron ! et Nuit debout n’étaient pas advenus. Comme si ça n’avait pas changé ma stature, modifié le regard que les autres portent sur moi, sur mon travail. Comme si, surtout, ce changement de stature, je ne l’avais pas souhaité, désiré, construit.
Et je choisirais, désormais, de rentrer dans l’ombre ?
Avec une fausse humilité ?
Car croyez bien qu’elle serait fausse.
Les législatives offrent un dépassement de cette contradiction : je retourne à mon terrain, près de chez moi, à la rencontre, toujours, des agriculteurs, des petits patrons, des chômeurs, des chasseurs, des aides à domicile, des retraités, mais couvert d’une autre casquette, pour une autre mission. C’est mon décor ordinaire que je vais revisiter.

Aussi : pourquoi faut-il que les hommes s’ennuient ?
La mélancolie rôde, elle me guette.
Contre elle, il faut s’inventer des aventures. J’aurais pu, c’est vrai, mener des enquêtes en Afrique, en Islande, au Pérou, on m’offrait des billets d’avion et des cachets de production pour ça. Mais depuis dix-sept ans que je mène Fakir, j’ai toujours préféré l’aventure de proximité, que l’inédit surgisse à Forest-en-Cambrésis.
Cette candidature s’avérera peut-être, qui sait, un gros plantage, avec à l’arrivée un score minable, avec des galères infernales, avec des trahisons et des coups de poignards, avec de la fatigue et des coups de blues, mais à coup sûr, en chemin, nous vivrons une aventure.

« Nous », car il y a cette quête, enfouie, en dessous, celle du « nous ».
Qui ne l’éprouve pas, la solitude ?
Vous répondrez pour vous, je le ferai pour moi : depuis la jeunesse, je me sens comme séparé du monde, et au fond je lutte pour le rejoindre.J’envie Maurice Kriegel-Valrimont, je perçois sa joie nostalgique, lorsque, député communiste, il logeait chez le militant : « J’étais l’élu des mineurs et des sidérurgistes de Lorraine. Je me suis battu avec eux contre le Comité des forges. C’était une satisfaction permanente. Je mangeais chez eux, je dormais chez eux quelquefois. Nous étions une force motrice de la réalité quotidienne, et c’était beau. » Alors, le temps d’une bataille, former un groupe, le souder, au coude à coude dans la tourmente, de la camaraderie, pour un moment, un moment seulement.
Ca nous arrive parfois, à Fakir, ces moments d’union, presque de communion, et si je peux me lancer dans cette nouvelle bataille, c’est parce qu’il y a déjà du « nous », parce que m’entourent Johanna, Dolorès, Baptiste, Sylvain, Vincent, Ludo, Loïc, Frédéric et plein d’autres, un petit « nous », un « nous » d’entre nous, mais que j’aspire à étendre et qu’il devienne « Peuple ».
Ça en fait, de la métaphysique pour une candidature…

Et si nous gagnons, qu’en fera-t-on ?
A l’évidence, le combat m’intéresse plus que la fonction.

Je me revois dans le hall du ministère du Travail, ce printemps. Pour une série « Merci Myriam ! », je squattais l’accueil, devant les hôtesses. J’avais juste une petite question, minuscule, sur la loi El Khomri : « Qu’y a-t-il, dedans, pour lutter contre les délocalisations ? Contre ça, une autre loi est-elle en cours ? » C’était pas compliqué, il me semblait. J’attendais donc une réponse, d’à peu près n’importe qui, d’un conseiller, d’un membre du cabinet, même d’un vigile j’aurais pris. Mais personne pour causer. Des heures s’écoulent, personne. Dehors la nuit tombe, et personne.
Prévenus par Facebook, une poignée de soutiens passaient, gentiment, pour un coucou. Johanna m’apportait un sac de couchage. J’allais devoir taper un scandale, squatter l’entrée. Je le déguisais, avec des sourires et des blagues, mais je me sentais pathétique au fond. Pas légitime, surtout : au nom de qui j’emmerdais le monde comme ça ?
Là, oui, elle me manquait l’écharpe tricolore. Si elle m’avait ceint, c’est certain, je me serais senti plus fort, plus légitime, incarnant une portion de France, cent mille électeurs qui parlent à travers moi. Et à coup sûr, on m’aurait dépêché bien plus rapidement un porte-parole, offert un rendez-vous, sans cette comédie.

Je compte faire ça, donc, en cas d’élection : ce que je fais déjà, mais avec un mandat.
Interpeller.
Leur botter le cul.
Avec des commissions d’enquête.
Avec des PDG, des hauts fonctionnaires, qui sont livrés à l’Assemblée sur un plateau, inutile de les poursuivre à leur AG ou leur QG.
La « fonction tribunitienne », ça s’appelle.
Etre une voix des gens, du peuple, d’en bas.
Ça, je crois que je saurais faire. Le travail législatif, les amendements, franchement, je suis moins sûr…

Et si nous perdons ?
Si nous perdons, il faudra éviter l’amertume.
En 1848, la Seconde République instaurée, pour la première fois une élection va se dérouler au suffrage universel. Pleins d’espérance, les intellectuels d’alors, Sand, Hugo, Vigny, Baudelaire, Flaubert, s’engagent. Lamartine, Vigny, Leconte de Lisle présentent leur candidature. Cependant, comme le raconte Paul Lidsky :

Ils allaient souvent transporter dans l’arène politique leur idéalisme, croyant qu’il suffit d’aller aux masses et de leur dire la vérité pour que celle-ci apparaisse lumineuse et que règne un gouvernement du Beau, du Vrai et du Juste.
Cette confrontation avec les masses et l’action est pleine de déceptions. Leconte de Lisle, lors d’une de ses conférences à Dinan, est presque lapidé par la foule et doit se dérober en sautant par les fenêtres.
La réaction ne se fait pas attendre : ‘‘Que l’Humanité est une sale et dégoûtante engeance ! Que le peuple est stupide ! C’est une éternelle race d’esclaves qui ne peut vivre sans bât et sans joug. Aussi ne sera-ce pas pour lui que nous combattrons encore, mais pour notre idéal sacré. Qu’il crève donc de faim et de froid, ce peuple facile à tromper qui va bientôt se mettre à massacrer ses vrais amis !’’

Un siècle et demi de république nous a fait perdre cette naïveté, cette touchante candeur. Mais un peu de cet idéalisme nous habite encore, et se sentant rejeté, nul n’est à l’abri des affres de la déception. Il ne faudrait pas que, suite à un score minable, notre « populisme de gauche » vire à l’élitisme de droite…

Si nous perdons, donc, il y aura toujours des gains sur le chemin.
De l’expérience, à coup sûr, car nous partons en novices : du savoir-faire accumulé pour d’autres campagnes, des erreurs qu’on ne refera plus, des jeunes qui mûrissent, des figures qui émergent. Peut-être la gauche locale, si déchirée, qu’on aura remise en ordre de bataille, à qui sera revenu le goût du combat (et pas du combat entre soi !). Et aussi, mille rencontres, des amitiés naissantes, des amours qui sait, une vie en accéléré…

Au pire du pire, on aura toujours vécu ça, une aventure.
Nous aurons vécu tout court. Et c’est déjà beaucoup.

Mais au conditionnel, tout ça : l’unité de la gauche, et quelle condition par les temps de déchirements qui courent. Si j’y parviens, s’ouvre à moi une carrière de médiateur au Proche-Orient…

Voir en ligne : Retrouvez tout le contenu du journal en kiosque ou sur notre boutique !

Écrire un commentaire

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Messages

  • Merci pour cet engagement, pour cette franchise. Si je n’étais pas à l’autre bout de la France, je voterais pour toi avec joie, heureuse d’être convaincue de mon vote !

  • Merci pour ce texte. Si tu y vas, je veux bien être ton conseiller pour l’éducation artistique. Pour refondre en totalité le College ! Pour proposer un véritable programme de remise à plat de ce système éducatif qui génère en grande partie ce que l’on récolte par la suite : l’ennui, la perte du collectif, l’abandon total a la société contre laquelle on ne peut rien...
    Au boulot !

  • Bonjour,
    je vous ai vu à Penmarc’h présenter "Merci Patron !" Je suis du Nord, on s’en fout, mais juste qu’ici je vois le lien entre le monde ouvrier de chez moi, et le monde ouvrier de la mer, ici.
    Je vous suis énormément reconnaissant pour ce film tragique et plein d’espoir.
    Je vous soutiens ! Allez-y ! si vous le sentez, et je suis prêt à vous apporter ma modeste contribution. Pour info, je suis comédien et je travaille ici (et ailleurs).

  • Bonjour,
    J’apprécie l’article. Y aller ? pourquoi pas mais autrement.
    Face à la grande desilusion, un paquet de gauchos comme moi risquent de s’abstenir laissant un boulevard au FN, alors que faire ? à mes yeux plus qu’une seule : se présenter comme le parti blanc, celui qui comptera les votes blancs, les grands déçus, les victimes du grand désenchantement, pour qu’enfin nous soyons comptabilisés. Face au FN, nous serions largement majoritaires. Ainsi, les sans voix réclamerions un break, un devoir de reflexion comme vous l’avez si bien fait en réinventant l’espoir du dialogue des nuits debout.

    Face au peuple en colère, le peuple pacifique doit faire face ou sinon c’est la fin...

    Mes amitiés.

    Bruno.

  • Vas y, fonce , montre a tout ces bonnimenteurs ce que sont les vrais valeurs humaînes, arrache le masque de ces extrémistes irresponsables, redonne le goût de vivre aux gens, mais si tu fais bien le job, n’espere pas en tirer gloire et fortune, juste le bonheur simple de redonner le sourrire au peuple...7

  • François,
    Tu es légitime dans le rôle, pas de doute. Il parait que "la politique" est un monde cruel. Je veux bien le croire, pour des petites personnes habituées à avoir tous leurs frais payés, des gens à leur disposition...
    ...Enfin d’être intégralement pris en charge. Bien sur, le maire de Peta-les-schmoks, 220 habitants, n’est pas soumis au même régime : c’est un type comme toi et moi. Il ne faut donc pas faire de généralité.
    Mais là, tu vas côtoyer les vrais profiteurs. Brrrr... Je ne sais pas si tu as vu la dernière émission d"arrêt sur image", mais une député écolo nous assène que seuls quelques députés sont honnêtes et droits.
    Je suis néanmoins raccord avec ta démarche. Il faut se servir des outils à notre disposition. L’élection, malgré toute la perversité qu’elle engendre, est, pour des gens honnêtes (il y en a plein) la façon la plus légitime de participer à l’organisation de la vie de la cité.
    Tu as des amis sympa et érudits De Frédéric (Lordon) au Pinçon-charlot, du diplo à Jérémie, de toi à moi (pétard des bois ! j’en oublie plein) : tous près à te filer un coup de main.
    Tu connais, j’imagine, les Fatals Picard : demande leur un gimmick. Les Charlots c’est sympa mais bon...
    Ils sont tout de même dans ta "mouvance". Et il y a du monde.... dans ta mouvance.
    Bref.
    Forza !
    Et à la fin... c’est nous qu’on va gagner.
    Barbara.

  • mais évidement bien sur fonce !!!!!!!!! il était tant !!!!!

  • SUPER je n’attend bref on n’
    attend que ça pour monter au créneau !!!!!

  • Ce sont ces mots, cette honnêteté et cette sincérité qui me remplisse d’espoir et me donne l’énergie de s’engager !

  • Allez-y, foncez. Votre combat est notre espérance.

  • Allez-y, foncez ! Votre combat est notre espérance.

  • Et pourquoi ne pas rejoindre ou/et soutenir une candidature citoyenne qui s’appuie sur des solutions collectives comme Laprimaire.org ? Ce n’est plus l’initiative d’une seule personne en haut d’1 pyramide, c’est une vision horizontale, un travail collectif et collaboratif, place à l’intelligence collective !

  • En réponse à l’article "Candidat ? Pourquoi pas ..."

    "Merci Patron", cette bouffée d’espoir pour les faibles écrasés par l’injuste domination de la toute-puissance de l’Argent, a réveillé des consciences citoyennes.

    L’enthousiasme de "Nuit Debout" n’est pas mort.

    Face à ce qui nous attend ( la Droite Dure au pouvoir ), il faut opposer une "Assemblée Nationale Debout".
    Je suis persuadée qu’une "vague François Ruffin" est prête à se lever dans notre pays et même au-delà !
    Il y faut du courage, de l’intelligence et de la détermination mais vos actions passées ont montré que vous
    n’en manquez pas !

    Une retraitée qui a foi en l’avenir.

  • ça me donne presque envie de retourner vivre en Picardie pour vous soutenir. Bon courage quelque soit votre décision.

  • Merci François Ruffin de votre sincérité et honnêteté intellectuelle, de votre courage, auxquels j’aspire aussi et que je tente d’atteindre, tous les jours, en tant que citoyenne, en tant qu’élue locale, en tant que femme, en tant qu’être humain.
    Si je n’ai pas encore tout à fait perdu espoir en notre capacité à faire société autour d’un projet politique humain, donc émancipateur, juste et écologique, c’est grâce à quelques enragé.e.s, pugnaces et sensibles dans votre genre, celui dans lequel je me reconnais aussi !
    Mais le chemin est tortueux et plein de pièges et trop nombreux sont celles et ceux qui pourraient nous accompagner sur ce chemin mais qui se laissent gagner par la peur, l’inertie, le confort matériel...
    Alors oui présentez-vous ! Je vous soutiendrai de loin ! Et votre engagement me donnerait la force de faire comme vous si les mêmes conditions étaient remplies dans ma circonscription :-)
    Alors bon courage, hauts les cœurs et les têtes, que la force soit avec vous et les vôtres !
    Merci :-)

  • Juste une précision, en 1848 c’est le suffrage universel masculin qui est instauré.

  • Je ne peux qu’encourager vos initiative ! Votre honnêteté, vos recherches et votre implication peuvent bouger tellement de choses que je pense que vous devez aller aussi loin que vous pouvez le faire.

  • Bonjour,

    j’habite Marseille mais pour le coup je viendrais bien à Amiens pour reprendre le goût de voter.
    Allez-y (et si c’est pas pour Forest-en-Cambrésis, faites-le pour tous les autres) !
    Antoine

  • Merci de nous avoir secoué et ouvert les yeux. Nous avons besoin de gens comme vous qui nous amène à réfléchir sur les valeurs que nous voulons/devons défendre. Votre film et ses participants m’ont touché. Difficile d’imaginer qu’on peut vivre/survivre avec si peu. Nuit Debout a redonné de l’espoir à beaucoup qui n’y croyaient plus et vous avez mis à mal les députés avec votre campagne ’qu’à voté votre député" et j en tiendrai compte aux prochaines élections. II faut nous secouer et secouer aussi tous ces gens là que nous avons élu et qui nous doivent des comptes. Merci.

  • Magnifique introspection, tu poses les bonnes questions, avec les bons mots, au bon moment, bravo !

    Ne lâche rien, réfléchis bien, ça pose aussi la question sempiternelle d’une autre forme que les partis politiques, d’un changement de constitution, de la prise en compte du vote blanc...

    Toutes réflexions que je partage ici : expresso2222.weebly.com

    En toute amitié,

    Thierry

  • Bravo et merci de vouloir nous représenter.

  • Salut,
    Je pense que tu fais erreur. Je comprends toutes tes raisons et ton espoir, mais je pense que tu sous estimes l’influence que les institutions politiques sur toi. Tu devras faire de la com, adapter ton discours à ton auditoire, avoir une logique électorale, dire aux gens ce qu’ils veulent entendre, faire des compromis, te montrer a excès, serrer des mains, chercher des soutiens. Tu seras tenté de ratisser large, la logique électorale te fera oublier ton engagement initial.
    A la fin, même si tu es élu, tu seras sali. Tu penserais avoir compris le système, et peut être même que tu penseras pouvoir le changer "de l’intérieur". Tu seras seul contre 500 députés corrompus, avec un poids ridicule.
    Pour penser en dehors de ce système démocratique dépassé et oligarchique, il nous faut des figures qui nous permettent de penser en dehors de ce cadre républicain. Tu es l’un des seuls à pouvoir porter cette vision. Le changement ne viendra pas de quelques circonscriptions passées à gauche. L’histoire du parti communiste se répétera. Intègres au début, s’accrochant a leurs quelques sièges et leur visibilité ridicule au bout de 10 ans, se présentant à chaque élection pour faire 2%. On ne peut pas changer les choses par ce système. Tu dois porter l’alternative à cette fausse démocratie, pas te laisser absorber par elle comme tant d’autres idéalistes avant toi.
    Si tu lis ça, réfléchis bien François. C’est très risqué.

  • C’est quoi la gauche de nos jours. La "gauche" est discréditée. Alors l’unité de la gauche les classes populaires sen foutent. Elles cherchent l’issue pour s’en sortir et rien d’autre.
    Pourquoi crois-tu que Mélenchon a refusé cette voie ? Et ne crois-tu pas que les insoumis au travers de sa candidature sont la possibilité de gagner ? Et la seule en fait.
    Samedi 30 novembre ont lieu les assemblées des insoumis...
    Bon, à toi de voir.

  • Sans déconner la condition ce serait que la gauche s’unisse ?
    Si c’est cette condition que tu places en premier et bien je te conseil d’avoir un gosier bien large pour pouvoir avaler toutes les couleuvres qui en découles quand tu voudras trier qui est plus ou moins à gauche. Et d’ailleurs La plupart des gens s’en foutent et savent très bien que les solutions ne peuvent venir d’un conglomérat de partis plus ou moins pourris de l’intérieur qui nivelleront tous par le bas pour se mettre d’accord.
    Comment ne vois tu pas que Mélenchon à travers la france insoumise a trouvé le bon mode d’action pour fédérer les gens autour d’idées et non d’étiquettes, en redonnant ses lettres de noblesse à la politique. Regarde les auditons programmatiques et le programme qui en résulte. La dynamique me semble lancée et saine, bien loin des caricatures médiatique qui voudraient que l’on suive un gourou.
    Ton envie d’en faire d’avantage est tout a fait en ton honneur, mais rassure toi, quoique tu fasses tu en a déjà fait bien plus que la plupart d’entre nous pour l’éveille des consciences. Merci.

  • Ben zut alors, frontalier avec l’Espagne, je ne pourrai pas te donner mon vote.

    Te lisant depuis de nombreuses années, je t’estime capable de ne pas tomber du coté de la facilité (des facilités) que le statu d’élu offre.

    Pour ce qui est de savoir te faire comprendre par le peuple, il suffit de lire fakir pour se rendre compte que c’est une de tes armes.
    Il y a tellement de penseurs de gauche ... qui ne fond que penser !

    Alors je ne m’inquiètes pas mais me réjouis de cette nouvelle aventure.
    Le seul résultat dont tu seras sûr, c’est si tu ne fais rien, alors vas-y !

    Merci pour cet espoir que tu ravives en nous !
    FRED

  • Bjr François, tout d’abord merci pour ton film, tous ces représentants du système néo libéral et capitaliste qui nous lamine depuis des années, ces têtes du CAC 40 qui permettent à des gros actionnaires de tenir entre leurs mains poisseuses de fric, la vie d’ ouvriers qui leur permettent par leur force de travail de s’engraisser sur leurs transat à l’ombre de paradis fiscaux. Comme ils semblent, du haut de leur toute puissance, craindre le sursaut du peuple, comme ils semblent paniqués face à Fakir, quelle horreur se disent ils de vrais gens de gauche...!
    Pour ta candidature, me concernant, c’est le genre de chose qui pourrait redonner un sens à mon vote si j’étais dans ta circonscription, à nouveau une chance s’offrirait au peuple de gauche d’être réellement représenté dans l’hémicycle par quelqu’un portant ses valeurs, il est temps que la politique ne se limite plus à une lutte de pouvoir, mais revienne à ses valeurs, tu peux le faire...

  • Fait ta part de colibri ;) C’est tout. Que faire d’autre ?

  • Bigre !
    Première réaction (faut dire, j’avais cru lire Présidentielles !) :

    "L’a pas un peu pris l’melon, l’gâs Françouès ?"

    Deuxième réaction :
    "L’union de la gauche ??? Mais de quelle gauche il parle ???"

    Quand je lis que "François Hollande a viré sa cuti", je me dis qu’il a pas encore tout bien compris, le garçon !

    Bordel, comment tu peux encore écrire ça, après tout ce que tu as publié sur lui ??? Vraiment, ça me dépasse !

    Tout ce que peuvent t’apporter ces tontons flingueurs, c’est ce conseil :

    "Écoute, on t’connaît pas, mais laisse nous t’dire que tu t’prépares des nuits blanches... des migraines... des "nervous breakdown", comme on dit de nos jours. "

    C’que j’en dis…

  • Bien que résidant à Montpellier, je vous lis très régulièrement. J’entends et comprends le sens de votre propos. Et votre conclusion m’a fait plus que sourire. Car oui, la gauche est un champ de ruine. Son unité est donc illusoire. Le premier, l’unique problème est celui de la reconstruction (bien que le mot ne me satisfasse pas, mais je vais vite). Dans ce temps où, me semble-t-il, la structure politique globale est en voie d’explosion. Avec toutes les conséquences possibles. Même les pires. Je ne crois donc pas que le combat électoral soit une nécessité. Ni même une obligation. Au mieux une perte de temps et d’énergie.
    Je déblogue en solitaire depuis de longues années. Un truc bordélique qui amalgame des questions locales et les questions politiques globales. Mais donc lequel je crois être sincère. Si cela vous dit, vous pouvez le consulter à cette adresse : http://palavazouilleux.canalblog.com. Palavazouilleux, car j’ai résidé à Palavas ! 75 ans. Bolchevique retiré des affaires en 1984. Voilà pour l’essentiel.
    Je ne demande pas à être publié.
    Bien fraternellement.

  • Merci, cela donne du courage à tous de montrer l’exemple.
    Merci car j’en avais besoin après avoir vu Fillon hier soir triompher.

  • Un questionnement que l’on sent sincère, une envie chargée d’inquiétude mais portée par les vraies valeurs de la gauche et c’est ça le plus important. Il faut faire son chemin en marchant... Rien n’est jamais gagné mais il faut y aller.

    Emmanuel Todd aurait pu vous dire, comme je le crois : "C’est parce que vous ne voulez pas y aller qu’il faut le faire."

    Croyez-vous que les insoumis de tous bords envisagent de voter pour ceux qui se croient importants ? Les gens qui vont constituer "le peuple" (celui qui se mobilise pour gouverner) ont besoin d’un homme comme vous pour incarner leur bon sens et mettre en oeuvre une nouvelle politique qui les sert.

    Je pressens un avenir ouvert où de belles choses peuvent se concrétiser. C’est le moment de rester éveillé et de mobiliser les consciences autour de soi. La victoire est à deux pas ! L’horizon politique à droite comme à "gauche" est tellement bouché qu’il faut se démarquer de tout ça, inventer. Et on ne crée du nouveau qu’avec des hommes nouveaux, qui parlent différemment et qui pensent et agissent autrement. Je vous encourage et je sais que vous pouvez réussir.

    Cordialement.
    Une fan de votre film "Merci Patron" (qui en dit long sur ce que vous êtes)

  • Pour info, Boistard n’a pas hésité à voter la loi du 13 avril 2016 visant à pénaliser les clients de prostituées, alors qu’avant d’être nommée ministre elle était contre... C’est qui la pute ?

  • Il me vient en tête cette citation rarement prise en défaut de Louise Michel : "C’est que le pouvoir corrompt, c’est pour cela que je suis anarchiste".

    A rentrer dans le jeu politique, je crains toujours que les gens intelligents et honnêtes (je pense que vous l’êtes) ne finissent par pourrir...

  • Ah, ça nous fait du bien de voir débarquer Ruffin et les Fakiriens dans l’arène électorale. On se sentait un peu seuls avec notre petit Parti de Campagne perdu dans le fin fond de l’Anjou...
    Et ici, nous somme arrivés à la même conclusion : Il est grand temps de se réapproprier le champ politique de la proposition. Cela fait tellement d’années qu’on lutte à notre petit niveau, avec les association et les collectifs, pour défendre des droits, pour pallier aux manques de l’état, pour réparer des injustices... Tellement d’années qu’on ne vote plus, ou la mort dans l’âme, en maugréant qu’aucun candidat ne nous ressemble... Mais c’est aussi parce que nous ne nous présentons pas ! On leur laisse le champ libre. Partons en campagne !
    Certes cela n’est pas aisé de monter une liste au niveau administratif, et les enjeux financiers sont énormes pour des petits partis sans le sous. Pourtant notre pouvoir fondamental se trouve dans ces élections au suffrage universel.
    N’ayons pas peur d’aller braconner sur leur terres, de les titiller sur leur terrain de jeu, là où ils se sentent inattaquables. En plus nous possédons des armes de construction massives qu’ils ignorent : L’humour, l’imagination, l’humilité et l’autodérision.
    Alors créons de nouvelles formes politiques joyeuses et insolentes, sérieusement drôle et drôlement sérieuse.
    Vive la rue publique, et vive l’enfance !

    Les Campagnards

  • Bonjour,

    je suis une parisienne, entourée de bobos, dégoutée de la fonction publique territoriale dans laquelle je tente depuis 30 ans de servir en vain le public. Je viens de demander une mise en disponibilité pour 6 mois sans avoir de boulot à la clef derrière, car je n’en peux plus.

    Je suis une militante dans l’âme, bénévole active, à la LDH, auprès d’un gamin autiste, dans un asso qui prône le circuit court et qui soutient l’agriculture paysanne.

    Je suis une femme de 56 ans, qui croit encore au pouvoir d’agir du peuple. J ai vu Merci Patron, Demain, La Sociale, le dernier Ken Loach, et j aimerais tellement que, ces combats passent de la toile et de nos têtes, pour prendre corps.

    Vous pouvez compter sur moi François pour vous soutenir à Amiens, si vous vous présentez à la députation (quel vilain mot...) pour être un député de terrain.

    C’est de femmes et d’hommes comme vous dont le peuple a besoin, qui vont vers lui, qui osent se mélanger, et qui témoignent et combattent pour lui.

    Réfléchissez. Et sachez que si c’est oui, vous pouvez compter sur moi.

    Martine

  • Après tant de déceptions - pas vraiment inattendues puisque nées du double jeu du PS qui remplit sans ciller sa fonction éternelle, cf Hollande -, devant tant de petits oligarques de parti, qui veillent tous à leurs petits maroquins de circonscription, face à tant d’idées faussement justes, vaches sacrées sociétales qui cachent la forêt des reniements sociaux, je comprends ton envie d’y aller seul. Les partis sont si coercitifs et lourds à entraîner. De l’intérieur ils nous donnent, encore plus que cette 5ème République, le sentiment d’être anti-démocratiques. C’est dire si ils sont forts et désarmants pour les bonnes volontés.

    Alors, solo, pas de compromis au départ, de discutailleries, de coups vasseux, de soirées fumeuses : juste une ligne à suivre qui te paraît bonne. La tienne. Pourquoi pas ? Jusqu’à présent tu as tellement eu plus raison que tort.

    Bouscule les tous. Essaie François de défricher ce terrain qui est aussi celui que nous appelons tous de nos vœux, celui de la lutte absolue à laquelle enfin nous pourrons croire, contre la vraie droite et la gauche de trahison. Nous marcherons dans tes pas.

  • Je pense qu’il faut y aller. Il y aura peu d’endroit où les forces qui souhaitent revenir aux valeurs de la gauche d’avant, avant Hollande et Valls peuvent se rassembler. Peu importe que "l’union de la gauche" ne se fasse pas au national, nous avons besoin de clarté, de reconnaitre les nôtres. Je suis issu du milieu ouvrier, j’ai bossé dans le bâtiment, j’ai été cheminot à l’époque c’était claire, tu étais de droite ou de gauche. On nous a flouté le chemin le FN est populaire, Sarkozy lie la lettre du jeune Guy Moquet et le "mon ennemi c’est la finance" de Hollande a fini le travail. Ils nous ont volé nos mots, le chômeur est un demandeur d’emploi, le plan social un Plan de Sauvegarde de l’Emploi, le quartier populaire un quartier difficile. Pensée une autre société est devenu périlleux. Il n’y aurait plus qu’une solution, choisir entre Fillion, Macron ou Marine Le Pen. La mondialisation, la loi du marché, la finance seraient les seules perspectives. Il faut donc pouvoir démontrer que dans certain endroit il est possible de se mobiliser et de rassembler sur des valeurs sociales, de justice, de fraternité, de liberté et d’égalité. Je suis de la France Insoumise et nous ne pourrons pas aller aux rassemblements dans beaucoup de lieu. Si tu peux avec tous ces encartés et non encarter ouvrir une brèche dans l’esprit boutiquier des partis il faut essayer. Ta candidature peut rassembler et mobiliser ouvriers, employés, ceux qui ne votent plus. Alors vas-y.

  • Bonjour,

    Je suis venue voir votre film à la mairie de Longueau (merci patron !)....
    J’habite Amiens, je suis une ch’ti, chez moi, on a toujours voté à gauche...
    Là, je me sens désemparée, perdue, qui voter ? Certainement pas à droite et encore moins à l’extrême...Que je considère comme un poison voire une gangrène....Et je refuse ne ne pas voter comme beaucoup vont décider de le faire, ne sachant plus vers qui se tourner (tous vendu comme ils disent)
    Alors voilà, j’aime bien ce que vous dîtes, je n’y connais rien en politique, pourtant j’ai eu le sentiment en vous écoutant, que vous faites les choses avec vos tripes, et sans autre ambition que la justice pour tous, y compris les plus démunis , et ça ! j’aime bien, moi je n’ai pas ce courage, ni cette énergie, alors je m’appuierai sur vous pour défendre les inégalités, si vous vous présentez Monsieur, je vous suivrais, et je ne suis pas la seule, je parle de vous autour de moi (je travaille à la SNCF, cette belle entreprise qu’il ont réussit à démanteler, à diviser en "GROUPE" pour mieux sectionner la solidarité qui y régnait, si représentative du peuple !)
    Vous êtes un bon candidat contre le FN, et s’il vous plaît, ne laissez pas ce parti pourrir la Picardie et le reste de notre pays qui perdrait son identité et nourrirait la haine.
    Merci pour vos actions et votre courage. Maryse

  • Vous avoir dans l’hémicycle : un RÊVE éveillé !
    Je diffuse Merci Patron à toutes mes classes de communication dans l’enseignement supérieur - je me régale - ils se régalent (juste avant on lit ensemble la présentation institutionnelle LVMH 😂) ! Des exposés sur le film, la découverte de Fakir ... les prises de consciences sont en marche !
    Je suis sur Paris mais si vous avez besoin d’aide ...
    Merciiiii Rufiiiiiiin

  • Non seulement tu vas faire l’union à gauche, mais en plus tu vas l’emporter !
    Un héros mon p’tit père, Jaurès ressuscité (en plus jeune et beau).

    " Il y a un monde vivant sous la botte des puissants : tu seras le porte voix de ce Léviathan. "

  • François, on est avec toi ! On regrette de n’habiter pas dans la Somme, mais bon, comme on dit chez moi, "tout le monde peut pas être lyonnais, y en faut bien d’ailleurs". Alors on espère que l’esprit Fakir et ton idée de la politique vont essaimer.
    On y croit ! Fonce !!

  • Força, François ! Tu vas y arriver. Peut-être un jour seras-tu François III, président de la République. Mais auras-tu eu du temps pour redevenir "normal", personne ordinaire sans adrénaline particulière, t’ennuyer, créer, inventer le film suivant fait de rencontres fortuites ? Et reviendras-tu voir les amis d’avant à Saint-Amant ?

  • J’espère qu’au moins localement il sera possible de réaliser l’union autour de cette candidature véritablement militante. Certes le talent, le dynamisme et la volonté ne suffisent pas toujours mais les seuls combats perdus d’avance sont ceux que l’on n’ose pas engager. Après plusieurs années pour ne pas dire décennies de lâcheté ou même de forfaiture de la "drôche" (j’emprunte ce terme à un ami), le chemin de reconquête ne peut qu’être rude et escarpé mais de nombreux signes positifs semblent indiquer que la colère monte chez les désespérés.

    A défaut d’offre alternative un tant soit peu crédible ils se rallient à des pis-aller comme Trump, le Brexit (qui n’est pas un Lexit), et chez nous au FN. Mais sans les entourloupes de H(K)illary et de la mafia Clintonnienne du DNC Bernie Sanders aurait dû gagner la primaire démocrate et probablement l’élection. Cameron et la droite britannique ne sont pas des progressistes mais l’UE est une catastrophe comme l’a bien compris Jeremy Corbyn qui semble offrir une perspective de sortie du Blairisme.

    En France la France insoumise et la perspective d’une 6ème République valent le coup de se mobiliser pour tenter d’éviter la calamité d’un non choix entre un FF et une MLP. Un Ruffin candidat soutenu par FI après une victoire de JLM ... qu’il nous soit au moins permis d’y rêver.

    Yves Falck, un insoumis de base bien décidé à tenter d’éviter le pire.

  • François,
    Soyons clair, je suis un militant actif JLM2017 (jamais milité auparavant nul part, je ne suis encarté dans aucun partit).
    Toi et Jean Luc êtes les 2 mecs que je ressens comme ayant assez de finesse et de couilles pour mortellement blesser les libéraux et autres tenant du système.
    Je comprend qu’il soit difficile pour toi de te lier au vieux, mais je crois que tu as un destin national et que vous feriez une belle équipe, lui le vieux briscard rompu à la politique et toi et ta capacité à traduire et à montrer au grand jour les galères vécues par les français.
    Bref, tu es assez intelligent et indépendant pour savoir que ce tu as à faire.

  • 2016 a été l’année de deux grands films populaires : Merci Patron, La Sociale. Ce sont deux outils merveilleux pour redresser la vérité alors qu’aujourd’hui Dupont-Aignan et consorts veulent nous faire avaler que la sécu est une avancée gaullienne. Ces deux films devraient être diffusés à grand rendement comme Œuvre de salut public. François, il faudrait que tu nous sortes maintenant une enquête sur les coulisses du FN. Nous avons besoin d’un outil pour les démasquer et démontrer leur perfidie.
    Ou alors une fois que tu seras installé dans l’hémicycle, pour les observer de près et découvrir leurs accointances ?

  • Je suis tombé sur Francois Ruffin pendant LE "28 minutes " d’Arte, hier vendredi. Ses interventions courageuses, différentes de celles qu’ on entend habituellement dans cette émission, sont tombées à l’eau, noyées au milieu des bavardages et plaisanteries des autres invités. J’ai trouvé que François manquait de répartie, surtout face à Jean Quatremer, à propos de l’Europe, DU protectionnisme, DU populisme. Ce type de "débat " ne semble pas convenir pour placer les messages qui sont les siens.

  • Je voulais juste féliciter M.RUFFIN d’avoir tacler l’autre empaffé de Dominique Ceux dans l’émission de ce matin à France Inter , depuis le temps qu’il hypnotise chaque matin le populo avec son faux nez de la Finance ...
    faisant passer les néolibéraux pour les génies du siècle !

    merci encore
    Gérald VERON de Tulle ( tu sais là où le combat contre la finance a débuté !)

  • Bonsoir
    j ai en ma possession une photocopie de "une gauche debout pour leur botter le cul" avec 3 mesures fortes.
    J’aurai aimé diffuser ce document. Existe t’il une version numérique partageable ?
    Merci
    Fabien.

  • bonsoir je suis l’aventure fakir depuis quelque années je vous ai découvert lors de mes emprunts chez carrefour( comme zelium ou la décroissance ou articleII )ancien communiste je ne me retrouvais dans aucun mouvement mais depuis l’espoir m’est revenu peut-être il y a aujourd’hui une possibilité pour que je me remette en mouvement pour l’heure j’ai quelque problèmes de santé à régler mais je pense pouvoir bientôt vous recontacter j’ai vu merci patron je n’ai qu’un mot à dire "encore" je pense que je vais arrêter d’emprunter votre journal et que je vais m’y abonner salut à toute l’équipe

  • Pas doué en informatique de plus avec actuellement un vieil XP de presque 12 ans, je ne suis pas arrivé à ouvrir un compte pour te soutenir.
    Oui, il faut y aller !!!
    A quelle adresse dois je envoyer mon chèque de soutien ?

    Idées d’affiche de campagnes ( pas seulement pour toi François), reprendre en grand
    la page 12 du N° 78, une autre reprenant la page 18 du même N°78.
    Répéter, rabâcher que le cadeau du CICE correspond à 3 fois le budget de la Justice, que ce cadeau devait créer 1 millions d’emplois( ça fait cher le Pin’s de Gattaz).
    Affiche avec le Palmarès des boîtes et leurs résultats après qu’elles aient perçues leur CICE.

    Se rapprocher des Mélanchon, Hamon, Jadot pourquoi pas aussi mais en leur faisant comprendre qu’un budget militaire à 3% c’est inadmissible tout comme le maintien et la modernisation de notre force de dissuasion nucléaire.
    Celle ci est parfaitement inutile, en aucun cas elle ne peut servir.
    Elle nous coûte 3 milliards par an, ça fait combien d’infirmières, de médecins, de profs,....
    Luc

  • Salut François
    Césaire écrivait "je serai la bouche de ceux qui n’ont plus de bouche".
    Merci à toi, François, d’avoir porté la voix de ceux qu’on force à se taire, de ceux qu’on méprise, de ceux qu’on moque, de ceux qu’on met dans l’ombre, de ceux dont on raille la culture et l’Histoire depuis des dizaines d’années.
    J’imagine le courage qu’il t’a fallu pour jeter ces paroles devant des élites qui ne représentent qu’elles-mêmes. Il faut toujours du courage pour marcher devant.
    Mais sois assuré en retour de notre reconnaissance à nous, les petits et les partageux.
    On est gonflés à bloc.

    Cyrille, militant de France Insoumise

  • Je vous cite :"Nous avons ouvert l’année sur cette citation de Victor Hugo : « Tenter, braver, persister, persévérer, être fidèle à soi-même, prendre corps-à-corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu’elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête : voilà l’exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise »"

    Après ça vous allez voter Macron ! Je ne comprends pas.

    RDV dans cinq ans avec un FN encore plus haut dans les votes. Pendant encore combien d’années ont va s’applatir devant le FN en votant utile et non plus par conviction ?

    La peur n’a jamais évité le danger, tôt ou tard il faudra bien affronter les cafards du FN.

    Cordialement

    Serge La France insoumise.

  • Quelle justesse...merci m Ruffin de rallumer des lumières en moi. Vos mots font du bien. Et on y croit