Dix propositions pour une police de la confiance

par François Ruffin 12/10/2020 paru dans le Fakir n°(95 - EN KIOSQUE) Date de parution : 10/2020

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Dans son livre-rapport « Que faire de la police ? » (Fakir éditions), le rédac’ chef auditionne chercheurs, ONG, victimes, syndicats de policiers, hiérarchie. Trois crises sont mises en lumière : la crise des Gilets jaunes, la crise avec les quartiers, et la crise dans la police. Et son propos s’achève sur dix propositions « pour une police de la confiance ». Car si, pour parodier Clémenceau, « la police est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls policiers », il est vrai aussi qu’on ne transformera pas la police sans les agents eux-mêmes.

« La mission éminente des polices est de produire de la confiance en défendant des normes et valeurs supérieures, et ainsi de contribuer à la cohésion sociale. » Voilà le rôle qu’entrevoit, dans ses recherches, le sociologue Sébastian Roché pour les policiers : « produire de la confiance ». Et de poursuivre : « Les sociétés ne vivent harmonieusement que lorsque les institutions publiques jouent leur rôle dans la production de la confiance nécessaire à la vie collective. Comment la police peut‑elle pratiquement contribuer à la cohésion ? D’abord en ne la fragilisant pas au travers de politiques stigmatisantes ou de pratiques discriminatoires, susceptibles de favoriser la formation d’un sentiment de rejet. Telle est leur obligation négative : ne rien faire contre l’harmonie sociale, ne pas porter atteinte au sentiment d’appartenir à la collectivité nationale. Il s’agit d’offrir une “expérience positive de la police”, la plus positive possible. Dans une société fragmentée, aux attentes contradictoires, ce n’est pas chose aisée : ce qu’espèrent des retraités en Corrèze, des cadres supérieurs à Neuilly, ou des enfants d’immigrés à Vénissieux, est nécessairement différent et parfois antagonique. Telle est l’obligation positive : ne pas construire une police séparatiste, mais universaliste, c’est‑à‑dire à la fois impartiale et égalitaire. »
Comment bâtir cette « police de la confiance » ?

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