30 ans d’injustice fiscale: Impôt sur la fortune

Depuis trente ans, les gouvernements se suivent et leur politique se ressemble: faire baisser les impôts sur les bases « mobiles » (capitaux, entreprises, riches), et relever ceux sur les bases « immobiles »: vous et moi. Cette orientation se vérifie pour toutes les taxes, et dans tous les pays du continent. C’est qu’une même logique est à l’œuvre: la concurrence fiscale.

Publié le 6 décembre 2013

Comment l'anéantir sans le dire ? C'est toute la question. En 1987, la droite avait foncé bille en tête et supprimé l'IGF (l'Impôt sur les grandes fortunes), instauré par les socialistes cinq années plus tôt. Dès lors, l'étiquette de " gouvernement des riches " lui avait collé à la peau, comme le morceau de sparadrap au doigt du capitaine Haddock. Et Jacques Chirac avait perdu l'élection présidentielle suivante. Donc, être plus discret. En vidant de l'intérieur l'impôt sur la fortune, d'abord : " l'outil de travail " n'était déjà pas taxé, les antiquités non plus, qu'on

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