Doléances des Gilets jaunes : les aventuriers des cahiers perdus (partie 1)

« Je veux reprendre l’étude de ces cahiers évoquant les gilets jaunes et un mouvement négligé », lâchait François Bayrou pendant sa déclaration de politique générale. Cinq ans après ! Il était temps ! Allez, on l’avoue, franchement : on n’y croit pas, pas une seconde, au fait que le Premier ministre, qui à l’époque, rappelons-le, voulait envoyer l’armée s’occuper des Gilets jaunes, ressorte un jour ce trésor enfoui… Trésor ? Les 20 000 cahiers de doléances enterrés, ces deux millions de contributions suite au « grand débat ». Mais si jamais il veut des pistes, dans sa quête, on peut lui en donner. Parce que Fakir est parti sur leurs traces, à ces cahiers, justement. Et on vous emmène avec nous : direction Auger-Saint-Vincent, village de cinq cents habitants, dans l’Oise. Là où tout a commencé. Là où l’espoir renaît…

Publié le 15 janvier 2025

« Ce qui est assez amusant, c’est qu’en 1903 Jaurès se saisit des cahiers de doléances de 1789 pour les rendre public, car il sent la République fragilisée… » Fabrice Dalongeville, maire d’Auger-Saint-Vincent, me met de suite dans l’ambiance, quand il m’accueille à la gare de Crépy-en-Valois, la plus proche de chez lui. On est dans l’Oise, loin du pays de Jaurès : il caille. Mais le rédac’ chef ne m’avait pas laissé le choix, quand je lui avais parlé de ce maire en quête des cahiers de doléances : « Faut aller le voir, dès que possible&nbs

Contenu réservé à nos abonné·es

3€ par mois seulement !

Vous devez être connecté·e à votre compte Fakir pour accéder à cet article.

Articles associés

Pour ne rien rater, inscrivez-vous à la

NIOUZLAITEUR

Les plus lus

Les plus lus

Retour en haut

Dans ce numéro