Première publication avant mise à jour le 15 décembre 2019
Des familles qui accueillent des gamins dans l’illégalité, dont certains membres ont été condamnés pour viol, des dizaines d’enfants victimes de violences, des centaines de milliers d’euros d’argent public versés pour financer cette horreur... Le procès qui s’est ouvert le 14 octobre, à Châteauroux, mettra-t-il enfin en lumière les terribles dysfonctionnements de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et du département du Nord dont elle dépend ? Dévoilera-t-il les dysfonctionnements de tout un système, celui de l’ASE dans son ensemble, dont les salariés étaient en grève fin septembre ?
Fakir avait enquêté, en 2019, sur cette machine infernale : une plongée dans l’insupportable. Ça nous avait retournés. Et ça nous retourne, encore, de voir que rien ne change.
C’est une plongée en apnée au milieu de ce qu’il y a de plus insupportable. Des vies qui basculent. D’enfants qui pleurent et crient. Parce que manque de cœur, de temps, de postes, d’envie, de courage, de justice. De volonté politique.