Hôpital : ce crime que macron maquille
L’hôpital, celui des « héros en blouses blanches » est exsangue, à bout de forces. À cause de la crise sanitaire ? Non. à cause de vingt‑cinq années de politiques publiques, aggravées par les décisions d’Emmanuel Macron.
Car laisser mourir l’hôpital relève d’un choix…

Publié le 11 février 2022
Au cœur de la crise Covid, alors qu’Emmanuel Macron élevait les soignants au rang de « héros en blouse blanche », qu’il leur adressait « la reconnaissance de la Nation toute entière », saluaient leur « courage exceptionnel », il s’engageaient sur un « grand plan d’investissement pour l’hôpital ». Olivier Véran, ministre de la Santé le promettait, dans la foulée : « Il y aura un après pour l’hôpital. » Mais, dès l’automne, dans le budget de la Sécu, le gouvernement rognait un milliard d’euros sur les hôpitaux. Combien de réanimateurs en plus sont prévus, alors que la France en avait cruellement manqué ? Aucun. Et en cette année Covid, il supprime même 5 700 lits d’hôpitaux. Comme si de rien n’était : « Nous sommes le seul pays au monde à avoir continué à fermer des lits en pleine pandémie », déplorait le syndicat des infirmiers. Des soignants dépités : « Si ça n’est pas maintenant, après une pareille crise, après de pareils serments, alors, ça ne changera jamais. » Le découragement s’est installé, pas seulement la fatigue, mais un abattement moral.
Qu’observe‑t‑on aujourd’hui ?
Une « désaffection » de l’hôpital. Au sens propre, presque : les soignants partent, par manque d’affection. Dans son dernier rapport, le Conseil scientifique « alerte sur le climat d’épuisement, parfois de démotivation, des personnels soignants ». À Laval (voir pages suivan
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