C'est parti pour une nouvelle journée d'audience, au procès des barbouzeries de Bernard Arnault et de LVMH. On vous résumé l'affaire dans [cet article">https://fakirpresse.info/proces-squarcini-bernard-arnault-lvmh-et-fakir-les-dessous-d-un-scandale-d-etat].
Aujourd'hui : l'audition du "Squale" Bernard Squarcini, accusé d'avoir organisé pour le groupe de luxe l'infiltration de Fakir, l'espionnage de notre canard et de François Ruffin. Puis les témoignages à la barre de François et de Tristan, directeur de Fakir. Bref, sacrée journée en perspective...
« On a fait des choses formidables : par exemple, on a anticipé des motions de censure! »
Le Squale Bernard Squarcini s’avance à la barre. Enfin.
Squarcini : « Pierre Godé [un des dirigeants de LVMH] me demande si on ne peut pas infiltrer Fakir. Moi je viens d’arriver dans le groupe, alors je fais une réponse diplomatique : ‘‘Oui, on va voir ça’’ » On l’a forcé, presque, en fait. « Ultra gauche, extrême gauche, les dangers de l’extrême gauche en Europe, on les connaît… » C’est étrange, tout de même, cette propension de tous les accusés (ici Squarcini) à assimiler systématiquement, comme une loi naturelle, « gauche » ou « extrême gauche », et « danger »…
Le Président : « Monsieur Squarcini, Karine Billet, sa secrétaire, vous le dit : Bernard Arnault est ‘‘très stressé’’ par ce que peuvent faire François Ruffin et Fakir. Il est très stressé, au quotidi