Un président de la République ne devrait pas dire ça, mais lui poursuivait, en hurlant, au milieu d’une foule de Mahorais qui le huait : « Y a pas un endroit dans l’Océan indien où on aide autant les gens ! » Sauf qu’il n’est pas question d’aide, ou de charité, ou d’obole, ici, monsieur Macron : juste d’Égalité (vous savez : « Liberté, Égalité, Fraternité », tout ça, tout ça…) : que, sur le territoire français, et donc à Mayotte, tout le monde ait accès aux mêmes droits, aux mêmes protections, au même niveau de secours, aux mêmes ressources essentielles. Comme l’eau, par exemple. Si vous aviez lu Fakir l’été dernier, vous comprendriez mieux. On y expliquait le scandale de l’eau, témoignages à l’appui. On se demandait comment on avait pu mettre un milliard pour nettoyer celle de la Seine en vue des Jeux, mais comment on laissait le choléra se développer là-bas faute d’accès suffisant à l’eau. Fakir vous offre l’article de Camille en accès libre, du coup, monsieur le Président…
« Si les Jeux avaient lieu à Mayotte, on compterait le nombre de blessés par centaines... Ce serait la honte mondiale pour la France, la Terre entière verrait tous les problèmes qu’il y a ici ! »
C'est parti d'un délire avec Samy, un pote de la fac. Il est né et vit à Mayotte, Samy, même s’il a fait un détour par la Métropole. Comme il est lui-même ancien sportif de haut niveau, on causait pronostics en vue