« On n’est peut-être pas vraiment des DRH, mais à force, on va le devenir… » Il soupire, Darwin, au bout du cinquième entretien de la journée. C’est que ça s’enchaîne, les rendez-vous, et c’est une première fierté, pour nous, quelque chose qui nous rassure, aussi : plein de gens bien, dynamiques, compétents, avec un CV long comme le bras, avec qui on aurait aimé discuter plus longtemps, plein de gens, donc, ont répondu à notre appel du dernier numéro, notre annonce pour trouver un directeur. On a senti, chez tous, chez toutes, un attachement réel, sincère à notre canard, et de l’ambition, l’envie de l’amener plus loin, plus haut, plus fort.

C’est que ça presse, avec mille batailles à mener, dehors. « Alors, vous en êtes où ? », nous demandent régulièrement les copains, nos préfets dans toute la Fakirie, impatients d’en découdre. Qu’on précise, quand même : on ne se tourne franchement pas les pouces. Au-delà la montagne de questions administratives à résoudre (et qu’on vous épargne ici), il s’est passé deux-trois choses depuis la dernière fois qu’on s’est lus, chères lectrices, chers lecteurs.
On a co-organisé à Paris, avec les copains de Picardie Debout, la nuit des Superprofits. (Pour ceux qui n’y étaient pas, vous pouvez toujours aller revoir la vidéo de la soirée, ça vaut le détour.) On a sorti, au même moment, notre Tchio Fakir « Superprofits contre Super-retraites », tiré à 200 000 exemplaires, et envoyé dans toute la France, ce qui représente un peu de boulot. (On vous l’offre, d’ailleurs, ce Tchio, en pages centrales. Quoi d’autre ? Une nouvelle édition de notre bouquin sur le foot, Comment ils nous ont volé le football (à commander sur notre site).

On en veut d’autres, plein d’autres, mille autres, des actions et des tranches de vie comme ça, parce qu’on sait que dans cette période un peu morose, faut bien l’avouer, avec les retraites qu’ils veulent nous raboter, les droits au chômage qu’ils vont diminuer, et même l’électricité qu’ils veulent nous couper, c’est pas le pied. Un signe d’espoir, quand même : nos abonnements remontent bien, et nos ventes en kiosques frisent leur niveau historique le plus haut.

Tout ça, aussi, grâce à vous : tant que vous serez là, on y croira. Alors, continuez : faites connaître Fakir, abonnez vos proches pour Noël avec en prime notre nouveau tee-shirt ou nos bouquins (voir page 32), c’est quand même un cadeau plus classe qu’un bon d’achat chez LVMH ou qu’un iPhone 18 (« Ah non, c’est le 14 qui vient de sortir », me dit mon gamin par-dessus mon épaule, qui pourtant n’a pas de téléphone et n’est pas près d’en avoir).
Continuez à nous pousser, à nous porter. Et à la fin, avec vous, avec bientôt notre nouveau dirlo, à la fin, c’est nous qu’on va gagner !