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Publié le 9 décembre 2022

La fatalité, vraiment ?

D'Aline Thomas, le 3 octobre Je suis en colère. Quand quelqu'un meurt d'un cancer, on entend souvent dire « C'est la fatalité ». Pour Amélie la tumeur était peut-être la fatalité. Pas son décès. Je résume : en 2013, une IRM fait apparaître une tache au cerveau, parfaitement repérable. Sauf que le radiologue ne l'a pas repérée. Alors ce radiologue ? Recruté à l'étranger parce que ça coûte moins cher, à la va-vite, parce que le système hospitalier est en train de s'écrouler, qu'il faut colmater les brèches rapidement, mais à moindre coût, pour sauver les apparences. Ça a commencé sous Sarkozy, ça s'est poursuivi depuis et n'a fait qu'amplifier. évidemment ces gens-là n'ont jamais mis les pieds dans un hôpital public, si ce n'est pour faire de belles images au journal de 20h. Pour leurs bobos, ils disposent de cliniques privées très friquées et performantes. Pour Amélie, faute de diagnostic, elle est donc lâchée dans la nature, sans aucun suivi. En cinq ans, la tumeur passe de 5 à 45 millimètres et le mal est fait. L'équipe de l'hôpital public de Nancy, avec sa compétence, son dévouement et ses moyens limités a combattu le mal. Le combat a duré quatre ans et s'est achevé dans la douleur et les larmes. Je suis en colère depuis quatre ans, depuis cet autre drame que fut l'effondrement du pont Morandi à Gênes qui fit 42 victimes dont Axelle, la nièce d'Amélie. En 2018 nous étions réunis po

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