L'actu parodiée par Valéry Chartier, de l'agence La France d'après.
Contagion de fièvre sociale ?

« On l’a vu agoniser, étouffé par le poids du surendettement. On a essayé de le maintenir artificiellement sous perfusion de RSA, mais impossible de le sauver. Il est parti dans d’atroces souffrances. » Les associations et services sociaux sont confrontés chaque jour à des situations dramatiques. Les structures sont à saturation face à la vague de précarité causée par le Divid-19. Mais « je le dis avec force, nous n’avons pas les moyens d’accueillir toute la misère de France », a prévenu Bruno Le Maire, ministre de l’Économie.
Les travailleurs sociaux se retrouvent toutefois en première ligne et se considèrent désarmés face à la pauvreté : « Où sont les protections pour éviter de tomber à notre tour dans les contrats précaires ? » La polémique dite « du masque » enfle également. Le gouvernement est en effet accusé par l’opposition de « masquer » le nombre de démunis, les chiffres des plans sociaux et des délocalisations. Difficile dès lors, hors statistiques, de déterminer la réelle portée du problème. « Les chiffres sont faussés, assure un acteur de terrain. Combien de travailleurs pauvres ? Combien de salariés précarisés dans les clusters que sont Amazon ou la grande distribution ? »
D’autant que le virus peut prendre des formes multiples, ce qui le rend difficile à traiter. « Délocalisations



