Un souffle nouveau

« Je veux le dire solennellement aux Français qui ont voté pour sauver la République : qu’ils aillent se faire foutre ! » Emmanuel Macron refuse de tomber dans le piège du front républicain. « Cette élection ne m’engage en rien. On ne sauve pas la République en augmentant les impôts. » Et rappelle les trois priorités de son mandat : « Les profits, les profits et les profits. »

Publié le 15 octobre 2024

L'actu parodiée par Valéry Chartier, de l'agence La France d'après.

« Que les choses soient bien claires. Il n’y a eu ni vol, ni viol démocratique. Je ne suis pas un violeur. » Alors même que la France avait dit non à l’extrême-droite, Emmanuel Macron a décidé d’installer ses idées au pouvoir. « Il y a des non qui veulent dire oui. » Et le Président de rappeler que la France avait eu un comportement tendancieux à l’égard du Rassemblement National : « Si on regarde CNews, après on ne vient pas pleurnicher sur les libertés publiques. »

Aux accusations de « soumission autocratique », le Président a tenu à répondre très clairement. « Il est faux de dire que j’ai offert la France aux multinationales pendant son sommeil démocratique. La France était pleinement consentante pour la fin de l’ISF et le CICE. » Et d’ajouter : « Et en plus, elle faisait semblant de dormir. »

Il est donc temps de mettre fin à cet ersatz de #MeTooDemocratie. « Nous n’aurons pas de pudeur de gazelle. » Michel Barnier l’a assuré, le gouvernement n’aura « aucun tabou » et il est prêt à toutes les pratiques, même les plus dégradantes, pour assouvir les besoins patronaux. « Mais nous nous assurerons toujours du consentement. » Celui du Rassemblement National.

« La Fra

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