08/10/2019
Son nom de famille était synonyme d’insulte durant ma scolarité. Des crachats, des coups, des injures. Par dizaines, par centaines. Du racket et des balayettes. Des tas de gamins, abrutis par l’élan du troupeau, lui courant après. « Babar ! Babar ! » Sur le rond-point d’Albert, (...)
Son nom de famille était synonyme d’insulte durant ma scolarité. Des crachats, des coups, des injures. Par dizaines, par centaines. Du racket et des balayettes. Des tas de gamins, abrutis par l’élan du troupeau, lui courant après. « Babar ! Babar ! » Sur le rond-point d’Albert, une vingtaine de Gilets l’appellent, mais il ne les entend pas. Il est entouré d’autres gars, sous un des abris bricolés de toiles et de palettes. « Babar ! Babar ! - Il faut (...)
Son nom de famille était synonyme d’insulte durant ma scolarité. Des crachats, des coups, des injures. Par dizaines, par centaines. Du racket et des balayettes. Des tas de gamins, abrutis par l’élan du troupeau, lui courant après. « Babar ! Babar ! » Sur le rond-point d’Albert, une vingtaine de Gilets l’appellent, mais il ne les entend pas. Il est entouré d’autres gars, sous un des abris bricolés de toiles et de palettes. « Babar ! Babar ! - Il faut que Babar motive les troupes. Il sera suivi, lui. » (...)
04/02/2019
C’est en allant pisser que je suis tombé sur Julien Coupat, à peine sorti de son procès dans « l’affaire Tarnac ». De ses débats qui m’avaient fait pleurer de rire, avec ses accusés goguenards. De quoi nous replonger dans l’affaire Marius Jacob, un siècle plus tôt, à Amiens… « Du (...)
C’est en allant pisser que je suis tombé sur Julien Coupat, à peine sorti de son procès dans « l’affaire Tarnac ». De ses débats qui m’avaient fait pleurer de rire, avec ses accusés goguenards. De quoi nous replonger dans l’affaire Marius Jacob, un siècle plus tôt, à Amiens… « Du mouvement, du mouvement, du mouvement social ! » Ça trompette, ça tambourine, ça flûte à l’intérieur de la Bourse du Travail. Des toilettes, je perçois les hourras, les pieds qui (...)
C’est en allant pisser que je suis tombé sur Julien Coupat, à peine sorti de son procès dans « l’affaire Tarnac ». De ses débats qui m’avaient fait pleurer de rire, avec ses accusés goguenards. De quoi nous replonger dans l’affaire Marius Jacob, un siècle plus tôt, à Amiens… « Du mouvement, du mouvement, du mouvement social ! » Ça trompette, ça tambourine, ça flûte à l’intérieur de la Bourse du Travail. Des toilettes, je perçois les hourras, les pieds qui tapent au sol. Je remonte ma braguette quand, au pissoir (...)
14/05/2018
Lino Ventura l’énonçait, dans les Tontons flingueurs : « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît ! » On dirait la même chose des PDG, aujourd’hui : « Les patrons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît ! » Ça ose encaisser les subventions et aligner les plans « (...)
Lino Ventura l’énonçait, dans les Tontons flingueurs : « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît ! » On dirait la même chose des PDG, aujourd’hui : « Les patrons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît ! » Ça ose encaisser les subventions et aligner les plans « sociaux ». Ça ose toucher du CICE et se réfugier dans les paradis fiscaux. Ça ose remettre en cause l’Organisation internationale du travail, et même le travail des enfants ! « De (...)
Lino Ventura l’énonçait, dans les Tontons flingueurs : « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît ! » On dirait la même chose des PDG, aujourd’hui : « Les patrons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît ! » Ça ose encaisser les subventions et aligner les plans « sociaux ». Ça ose toucher du CICE et se réfugier dans les paradis fiscaux. Ça ose remettre en cause l’Organisation internationale du travail, et même le travail des enfants ! « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace (...)
08/03/2018
Elles s’occupent des vieux, et c’est « la profession la moins payée de France ». Mais encore trop payée… Massivement, elles risquent de glisser sous le seuil de pauvreté. Tout ça à cause, en vrac, des élus de droite, des députés socialistes, du TSCG, etc. Et pour la plus grande (...)
Elles s’occupent des vieux, et c’est « la profession la moins payée de France ». Mais encore trop payée… Massivement, elles risquent de glisser sous le seuil de pauvreté. Tout ça à cause, en vrac, des élus de droite, des députés socialistes, du TSCG, etc. Et pour la plus grande détresse de nos petits vieux. [*Palais de Justice (Amiens),*] vendredi 10 juin « Je suis AVS et en ce moment, c’est la catastrophe. Vous, Fakir, vous devez absolument faire (...)
Elles s’occupent des vieux, et c’est « la profession la moins payée de France ». Mais encore trop payée… Massivement, elles risquent de glisser sous le seuil de pauvreté. Tout ça à cause, en vrac, des élus de droite, des députés socialistes, du TSCG, etc. Et pour la plus grande détresse de nos petits vieux. [*Palais de Justice (Amiens),*] vendredi 10 juin « Je suis AVS et en ce moment, c’est la catastrophe. Vous, Fakir, vous devez absolument faire quelque chose pour nous ! » On poireautait dans les (...)
08/03/2018
Elles s’occupent des vieux, et c’est « la profession la moins payée de France ». Mais encore trop payée… Massivement, elles risquent de glisser sous le seuil de pauvreté. Tout ça à cause, en vrac, des élus de droite, des députés socialistes, du TSCG, etc. Et pour la plus grande (...)
Elles s’occupent des vieux, et c’est « la profession la moins payée de France ». Mais encore trop payée… Massivement, elles risquent de glisser sous le seuil de pauvreté. Tout ça à cause, en vrac, des élus de droite, des députés socialistes, du TSCG, etc. Et pour la plus grande détresse de nos petits vieux. On m’a toujours dit : ‘‘Tu ne vaux rien.’’ À la maison, à l’usine… Je ne souhaite à personne les années que j’ai vécues. Faut dire que dans la (...)
Elles s’occupent des vieux, et c’est « la profession la moins payée de France ». Mais encore trop payée… Massivement, elles risquent de glisser sous le seuil de pauvreté. Tout ça à cause, en vrac, des élus de droite, des députés socialistes, du TSCG, etc. Et pour la plus grande détresse de nos petits vieux. On m’a toujours dit : ‘‘Tu ne vaux rien.’’ À la maison, à l’usine… Je ne souhaite à personne les années que j’ai vécues. Faut dire que dans la famille, on était douze, alors je portais le mortier comme les (...)
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