Classiques épidémiques

par Cyril Pocréaux 25/05/2020 paru dans le Fakir n°(93) Date de parution :

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« J’ai toujours aimé les épidémies. » C’est Gabriel Garcia Marquez qui avouait cela. Et de La Fontaine à Giono, de Boccace à Camus, ces temps particuliers ont inspiré bien des auteurs : l’ordre social est suspendu, la subversion s’épanouit, sexe et mort se côtoient.

« J’entends raconter cent nouvelles, fables, paraboles ou histoires, comme on voudra les appeler, dites en dix jours par une honnête compagnie de sept dames et de trois jeunes gens, qui se constitua lors de la récente épidémie… »
C’est le prologue du Décaméron de Boccace : « Les années de la fructueuse incarnation du Fils de Dieu avaient atteint le nombre de mille trois cent quarante-huit lorsque, dans l’excellente cité de Florence, belle par-dessus toute autre d’Italie, parvint la mortelle pestilence. » Dix amis fuient alors la ville et la peste, se réfugient à la campagne. Pour occuper leurs journées, alors que sévit la plus terrible des épidémies, ils, elles surtout, se racontent des grivoiseries.
Ce texte demeure la trace d’un Moyen-Age qui ne fut pas que terne, gris, austère. Elisa, la plus jeune de la compagnie, 18 ans !, fait ainsi ce récit au neuvième jour du confinement « où chacun parle de ce qui lui est le plus agréable »...

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