Cochons : « Un marché fou et furieux » (3)

Jean-Pierre Joly nous reçoit dans son marché au cadran, à Plérin. En quelques minutes, des dizaines de milliers de porcs seront vendus, les cours fixés pour toute la France. Et ça va plutôt mal. À cause de la concurrence allemande, danoise, hollandaise, espagnole. À moins que la filière ne souffre du « syndrome anglais »…

Publié le 9 juillet 2016

Quoi ! vas-tu mener, Jean-Pierre, Mon doux goret au marché ? As-tu donc un coeur de pierre Pour le livrer au boucher ? Je verrais ma vache grasse S'en aller, sans nul regret, Si tu voulais faire grâce Au joli petit goret ! On est au marché au cadran, ce lundi, à Plérin, dans la banlieue de Saint-Brieuc. Le lundi, c'est un petit marché, comparé au jeudi. 25 000 porcs vont quand même s'y vendre, en quarante-cinq minutes. Il a la goule rosée Comme le blé-noir fleuri, Elle est tant et tant rusée Qu'on dirait souvent qu'il rit ; Il me fait des mignardises Ainsi que le sous-préfet ..

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