Hommage à Hector Loubota

« Tous les matins, quand je me lève, je fais un tour à la Citadelle. Je vais voir la plaque, pour m’assurer qu’ils ne l’ont pas enlevée. Je la touche, pour vérifier qu’elle existe bien. »

Publié le 27 janvier 2015

Depuis une semaine, Bernard Loubota a adopté un nouveau rituel. C'est que son fils est mort ici, le 22 février 2002. D'origine congolaise, Hector Loubota, âgé de 19 ans, travaillait en contrat d'insertion à la restauration de ce monument. Grimpé sur un échafaudage, il s'appliquait, ce jour-là, à des travaux de maçonnerie par temps de pluie. D'un coup, un pan de mur s'est effondré, et il fut tué, écrasé sous six cents kilos de pierres. Dans le dossier d'instruction, un expert en bâtiment, René Saissi, a rendu un rapport accablant : le chantier a été lancé sans " aucune ana

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