La bourgeoisie raconte 36 (et la suite…)

« Je veux absolument que tu rencontres ma tante. » C’est grâce à ma copine Hélène que j’ai croisé Emma, une vieille dame pétillante. Avec elle, en quelques heures, j’ai traversé le XXe siècle. Pour le regarder de l’autre bord, vu de la droite. à travers les lunettes de la bourgeoisie…

Publié le 31 janvier 2017

"Un soir, papa n'est pas rentré. " En 1936, Emma n'était qu'une petite fille. Son père commandait, en banlieue parisienne, plusieurs ateliers d'une quarantaine de femmes. " Lorsqu'il s'était marié, il avait dit à ma mère : “Pendant mon travail, je refuse toute communication. Ce que vous avez à me dire peut attendre le soir.” Les trois seuls appels qu'il a reçus, cela a été pour ma naissance, celle de mon frère, et l'annonce du décès de son beau-père. Alors ma mère n'a pas téléphoné. Je la voyais inquiète, de plus en plus... Mon grand-père est parti se renseigner, et m

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