La leçon du CETA ? Trop de démocratie !

C’était juré craché : après le Brexit, on allait « rapprocher l’Europe des peuples ». Promesse d’ivrogne. Quatre mois plus tard, tels des alcooliques, ils replongent. Et imposent au forceps un traité de libre-échange fabriqué par les multinationales et leurs lobbies. On en raconte ici l’histoire. Grâce à son acteur principal, le lobbyiste Jason Langrish.

Publié le 10 mars 2017

Ils sont formidables ! Ils sont fous ! " L'Union européenne ne peut à nouveau aller de l'avant que si elle continue à s'appuyer sur le soutien de ses citoyens. " C'était hier. C'était il y a quatre mois. Juste après le Brexit. Angela Merkel, François Hollande, Matteo Renzi déclaraient ça, main dans la main, lors d'un sommet spécial. Et tous les dirigeants, tous les éditorialistes, promettaient de " réformer l'Europe ", " renforcer la démocratie ", " se rapprocher des peuples ", etc. Ils avaient compris, enfin. Et quatre mois après, donc, voici le CETA, le trai

Contenu réservé à nos abonné·es

3€ par mois seulement !

Vous devez être connecté·e à votre compte Fakir pour accéder à cet article.

Articles associés

Pour ne rien rater, inscrivez-vous à la

NIOUZLAITEUR

Les plus lus

Les plus lus

Retour en haut