Les racines de la colère

C’est compliqué, comme genre, le roman-photo. Pas simplement on prend des clichés et on rajoute des bulles. Et voilà que je découvre Les Racines de la colère, « deux années d’enquête dans une France qui n’est pas ‘En Marche!’. » Un compliment me vient, tout simple : « C’est vrai. »

Publié le 11 septembre 2019

Le dimanche soir, à Proyart, le week-end se terminait par une visite chez l'oncle Serge. Le grand-oncle, en fait. Ca ne rigolait pas. On s'asseyait sur les sièges en paille, autour de la toile cirée, et les enfants devaient se taire. Ne pas bouger. Ne pas jouer. C'était une époque comme ça. Le tonton causait du " remembrement ", c'était assez mystérieux, ce remembrement, ça ne lui plaisait pas de trop, il marmonnait, bougonnait, après la mairie, la préfecture, la chambre d'agriculture, et sinon il bougonnait après la météo, qu'il pleuvait trop pour le blé, ou pas assez pour les

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