Mais que va-t-on faire dans cette galère ?

Pour nous, la Champagne – Ardennes, c’est déjà de la politique étrangère, l’Alsace – Lorraine, « l’Orient compliqué ». Alors, la Syrie, la Libye, Israël, la Palestine, Fakir délègue ces territoires au Monde diplo. Mais bon, comme on causait que de ça, à la radio, des frappes sur Raqqa, de Al-Nosra, de Bachar el-Assad, que ça grouillait de vidéos comme quoi, tout ça, c’était la faute à la CIA, que ça devient de plus en plus de la politique intérieure, ça m’énervait de rien piger à ce bazar. Alors, j’ai lu Le piège Daech, du Pierre-Jean Luizard, directeur de recherche au CNRS. Et à ma surprise, j’ai (presque) tout compris… Je vais essayer de vous faire, en quelques dates, un résumé de cette pétaudière. Avec, en filigrane, cette question : que va-t-on faire dans cette galère ? (Y a des passages où je recopie carrément le bouquin.)

Publié le 25 novembre 2016

1920-1979

Dans l'après-Première guerre mondiale, l'empire ottoman, vaincu, est démantelé. Sous leur mandat, les Britanniques fondent l'Etat irakien, confiant tout le pouvoir aux sunnites, pourtant minoritaires, mais qui sous les Turcs, et même depuis les premiers siècles de l'islam, étaient déjà éduqués, servaient de fonctionnaires, constituaient l'élite. Les chiites, eux, bien que majoritaires, sont marginalisés, voire exclus : on peine même à leur accorder la nationalité, ou avec un " certificat B ", les considérant " de rattachement persan ". Ils sont toujours soupçonnés

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