Ou est passé l’espérance 1/2

Souvent, on répète ça : « Notre adversaire, c’est la finance, mais c’est avant tout l’indifférence. » C’est comme si un couvercle s’était posé sur les cœurs, que la seule espérance, aujourd’hui, c’était la sortie de l’IPhone 7… On cause de ça avec Jean Birnbaum, auteur de Un silence religieux, la gauche face au djihadisme, et qui nous cite à tour de bras Jean-Paul Sartre et Michel Foucault, Walter Benjamin et Hannah Arendt, Booba et Charles Péguy. Accrochez vos cerveaux !

Publié le 10 mai 2017

Fakir : Ça va vous paraître bizarre, mais, avec vous, je ne souhaiterais pas vraiment parler de l'Islam, du djihadisme, de la Syrie, etc. Si je viens vous voir, c'est pour vous interroger sur un thème présent dans votre livre, mais plus souterrain, qui le sous-tend : où est passée l'espérance ? Comment se fait-il que l'espérance ait déserté la gauche ? Jean Birnbaum : Ah, mais ça me met tout à fait à l'aise ! C'est la seule chose qui m'intéresse, au fond : le djihadisme comme symptôme, comme indice d'un certain état de l'espérance dans notre monde, et plus particulièrement

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