Un ouvrier du ring

Des imprésarios mafieux, des défaites réglées d’avance, des tournées au rabais, des palmarès bidon, des voyages sous de fausses identités… Jérôme Fouache, entraîneur de l’Amiénois boxing-club, nous ouvre les coulisses du « noble art ». Après le plombier polonais, place au boxeur slovaque…

Publié le 30 septembre 2013

Il m'avait envoyé un courriel, y a un paquet d'années, à la syntaxe incertaine et à l'orthographe inexistante : à côté de ça, les SMS de djeun's, c'était L'Art poétique de Boileau. Je m'étais rendu à sa salle de boxe, qui s'apparentait pas franchement au salon de Mme de Staël : " Vas-y, nique-le ! Tue-le ! " Si y en avait un, je pensais, qui encombrerait pas les libraires avec sa camelote, qui laisserait la littérature en paix, c'était bien lui, Jérôme Fouache, entraîneur de l'Amiénois boxing-club. Je me plantais en beauté. Car voilà que je

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