12/07/2016
On va sauver la planète grâce « aux marchés », main dans la main avec « le secteur financier ». Voilà la morale de la COP21 parisienne. « Parvenir au plafonnement mondial des émissions de gaz à effet de serre », d’accord. Mais sûrement pas en entravant le libre-échange ! C’est juste que (...)
On va sauver la planète grâce « aux marchés », main dans la main avec « le secteur financier ». Voilà la morale de la COP21 parisienne. « Parvenir au plafonnement mondial des émissions de gaz à effet de serre », d’accord. Mais sûrement pas en entravant le libre-échange ! C’est juste que ce grand raout s’inscrivait dans la continuité d’un « grand bond en arrière écologique », parti des Etats-Unis et qui a ensuite conquis le monde... Retour sur cette histoire (...)
On va sauver la planète grâce « aux marchés », main dans la main avec « le secteur financier ». Voilà la morale de la COP21 parisienne. « Parvenir au plafonnement mondial des émissions de gaz à effet de serre », d’accord. Mais sûrement pas en entravant le libre-échange ! C’est juste que ce grand raout s’inscrivait dans la continuité d’un « grand bond en arrière écologique », parti des Etats-Unis et qui a ensuite conquis le monde... Retour sur cette histoire qui, aujourd’hui encore, oriente les décisions, dessine (...)
02/07/2016
C’est une bizarrerie : depuis deux ou trois ans maintenant, c’est sur le site de La Tribune qu’on suit la crise grecque. Alors autour d’un verre d’ouzo et devant de la moussaka, on a rencontré la cause de cette étrangeté : Romaric Godin. Pour causer de la gauche hellène, de la (...)
C’est une bizarrerie : depuis deux ou trois ans maintenant, c’est sur le site de La Tribune qu’on suit la crise grecque. Alors autour d’un verre d’ouzo et devant de la moussaka, on a rencontré la cause de cette étrangeté : Romaric Godin. Pour causer de la gauche hellène, de la droite allemande, mais surtout de nos socialistes... Fakir : Avant d’en venir à la Grèce, je voudrais qu’on commence par toi. Comment on en arrive à avoir, dans les colonnes de (...)
C’est une bizarrerie : depuis deux ou trois ans maintenant, c’est sur le site de La Tribune qu’on suit la crise grecque. Alors autour d’un verre d’ouzo et devant de la moussaka, on a rencontré la cause de cette étrangeté : Romaric Godin. Pour causer de la gauche hellène, de la droite allemande, mais surtout de nos socialistes... Fakir : Avant d’en venir à la Grèce, je voudrais qu’on commence par toi. Comment on en arrive à avoir, dans les colonnes de La Tribune, le point de vue le plus « de gauche » ? (...)
24/06/2016
Gauche droite gauche droite gauche droite gauche droite… Au casino de Fort-Mahon, Cathy jouait sur deux machines à la fois, frénétique, comme on livre une bataille. « Quand j’ai un malheur dans ma vie, une bêtise, quelque chose qui m’embête, un pépin : je vais au casino. » Mais (...)
Gauche droite gauche droite gauche droite gauche droite… Au casino de Fort-Mahon, Cathy jouait sur deux machines à la fois, frénétique, comme on livre une bataille. « Quand j’ai un malheur dans ma vie, une bêtise, quelque chose qui m’embête, un pépin : je vais au casino. » Mais c’était quoi, à elle, sa fêlure ? « C’est votre première fois ? Alors faites gaffe ! » J’avais lu ça dans Le Courrier picard : chaque jeudi après-midi, un bus partait d’Amiens et (...)
Gauche droite gauche droite gauche droite gauche droite… Au casino de Fort-Mahon, Cathy jouait sur deux machines à la fois, frénétique, comme on livre une bataille. « Quand j’ai un malheur dans ma vie, une bêtise, quelque chose qui m’embête, un pépin : je vais au casino. » Mais c’était quoi, à elle, sa fêlure ? « C’est votre première fois ? Alors faites gaffe ! » J’avais lu ça dans Le Courrier picard : chaque jeudi après-midi, un bus partait d’Amiens et emmenait des touristes d’un jour sur la côte, au casino (...)
16/06/2016
On le voulait « populaire », ce journal, au lancement y a quinze ans. Objectivement raté… « La Maison ronde tourne en rond, n’entendant du pays que les ministres, les patrons, et surtout les artistes »,écrivions-nous à propos de France Inter. Mais chez nous, qui entend-on ? (...)
On le voulait « populaire », ce journal, au lancement y a quinze ans. Objectivement raté… « La Maison ronde tourne en rond, n’entendant du pays que les ministres, les patrons, et surtout les artistes »,écrivions-nous à propos de France Inter. Mais chez nous, qui entend-on ? Dénonce-t-on la paille dans l’œil du voisin pour oublier la poutre dans le nôtre ? J’étais étudiant en master de science politique à l’Université de Lyon à l’époque, et stagiaire à (...)
On le voulait « populaire », ce journal, au lancement y a quinze ans. Objectivement raté… « La Maison ronde tourne en rond, n’entendant du pays que les ministres, les patrons, et surtout les artistes »,écrivions-nous à propos de France Inter. Mais chez nous, qui entend-on ? Dénonce-t-on la paille dans l’œil du voisin pour oublier la poutre dans le nôtre ? J’étais étudiant en master de science politique à l’Université de Lyon à l’époque, et stagiaire à Fakir durant cinq mois. Alors j’ai tout épluché pour (...)
10/06/2016
En 1989, Whirlpool (alors Philips) comptait 38 usines dans l’Europe des douze. Il lui en reste aujourd’hui sept dans l’Europe réunifiée. Des « économies d’échelle », se félicite le PDG. Et grâce à quoi ? Au transport pas cher. Qui rend les délocalisations rentables. C’était le premier (...)
En 1989, Whirlpool (alors Philips) comptait 38 usines dans l’Europe des douze. Il lui en reste aujourd’hui sept dans l’Europe réunifiée. Des « économies d’échelle », se félicite le PDG. Et grâce à quoi ? Au transport pas cher. Qui rend les délocalisations rentables. C’était le premier plan social que je suivais, en 2002, chez Whirlpool. Les lave-linge partaient d’Amiens pour Poprad, en Slovaquie, avec 360 emplois en jeu. A la conférence de presse, les (...)
En 1989, Whirlpool (alors Philips) comptait 38 usines dans l’Europe des douze. Il lui en reste aujourd’hui sept dans l’Europe réunifiée. Des « économies d’échelle », se félicite le PDG. Et grâce à quoi ? Au transport pas cher. Qui rend les délocalisations rentables. C’était le premier plan social que je suivais, en 2002, chez Whirlpool. Les lave-linge partaient d’Amiens pour Poprad, en Slovaquie, avec 360 emplois en jeu. A la conférence de presse, les syndicats racontaient des histoires de « Livre 4 », de (...)
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