25/11/2019
Notre copain Victor en a bavé, chez Picard, les surgelés. Heureusement, niveau lutte, la famille et les copains sont au point... De : Claire Date : sam. 17 nov. 2018 01:16 Objet : Victor roulé dans la semoule chez Picard Bonjour Cyril, Excuse-moi de te (...)
Notre copain Victor en a bavé, chez Picard, les surgelés. Heureusement, niveau lutte, la famille et les copains sont au point... De : Claire Date : sam. 17 nov. 2018 01:16 Objet : Victor roulé dans la semoule chez Picard Bonjour Cyril, Excuse-moi de te déranger, je sais que tu es overbooké, mais là j’ai besoin de conseils sérieux... Mon fils Victor travaille chez Picard Surgelés comme vendeur pour un SMIC. Aujourd’hui son (...)
Notre copain Victor en a bavé, chez Picard, les surgelés. Heureusement, niveau lutte, la famille et les copains sont au point... De : Claire Date : sam. 17 nov. 2018 01:16 Objet : Victor roulé dans la semoule chez Picard Bonjour Cyril, Excuse-moi de te déranger, je sais que tu es overbooké, mais là j’ai besoin de conseils sérieux... Mon fils Victor travaille chez Picard Surgelés comme vendeur pour un SMIC. Aujourd’hui son chef de secteur vient lui annoncer sa mise à pied (...)
25/11/2019
Chroniques sur corde, c’est un peu « l’ordinaire d’un ouvrier dans la France du début du XXIe siècle », nous dit Éric Louis. C’est ça : du malheur, c’est sûr, de la fierté, aussi, ne pas baisser les yeux, mais des moments marrants, malgré tout, au milieu. Quand (...)
Chroniques sur corde, c’est un peu « l’ordinaire d’un ouvrier dans la France du début du XXIe siècle », nous dit Éric Louis. C’est ça : du malheur, c’est sûr, de la fierté, aussi, ne pas baisser les yeux, mais des moments marrants, malgré tout, au milieu. Quand il est parti de Fakir, où il faisait à peu près tout ce qu’on ne faisait pas, nous autres bras cassés, notre copain Eric est devenu cordiste. Un de ces gars qui (...)
Chroniques sur corde, c’est un peu « l’ordinaire d’un ouvrier dans la France du début du XXIe siècle », nous dit Éric Louis. C’est ça : du malheur, c’est sûr, de la fierté, aussi, ne pas baisser les yeux, mais des moments marrants, malgré tout, au milieu. Quand il est parti de Fakir, où il faisait à peu près tout ce qu’on ne faisait pas, nous autres bras cassés, notre copain Eric est devenu cordiste. Un de ces gars qui montent et descendent en rappel, dans les endroits (...)
25/11/2019
C’est une plongée en apnée au milieu de ce qu’il y a de plus insupportable. Des vies qui basculent. D’enfants qui pleurent et crient. Parce que manque de coeur, de temps, de postes, d’envie, de courage, de justice. De volonté politique. « Non mais soyez sympas, je (...)
C’est une plongée en apnée au milieu de ce qu’il y a de plus insupportable. Des vies qui basculent. D’enfants qui pleurent et crient. Parce que manque de coeur, de temps, de postes, d’envie, de courage, de justice. De volonté politique. « Non mais soyez sympas, je proteste... On vous donne la parole... François file le micro longtemps, et vous revenez encore mettre le bazar... » Ça devient une habitude. Après chaque projection de (...)
C’est une plongée en apnée au milieu de ce qu’il y a de plus insupportable. Des vies qui basculent. D’enfants qui pleurent et crient. Parce que manque de coeur, de temps, de postes, d’envie, de courage, de justice. De volonté politique. « Non mais soyez sympas, je proteste... On vous donne la parole... François file le micro longtemps, et vous revenez encore mettre le bazar... » Ça devient une habitude. Après chaque projection de J’veux du soleil, une bande débarque sur la scène, (...)
25/11/2019
Ils ne délocalisent pas seulement les usines, ou les services : les gens qui bossent dedans, aussi... « Si vous voyez que c’est un numéro polonais qui vous appelle, ne soyez pas surpris, hein : c’est moi. — Ah bon ? Vous êtes en Pologne, là ? — Ben oui, (...)
Ils ne délocalisent pas seulement les usines, ou les services : les gens qui bossent dedans, aussi... « Si vous voyez que c’est un numéro polonais qui vous appelle, ne soyez pas surpris, hein : c’est moi. — Ah bon ? Vous êtes en Pologne, là ? — Ben oui, tout a été délocalisé. » Mon appareil pour déshumidifier la salle de bain venait de me lâcher. J’appelai, confiant, le service après‐vente de Whirlpool. Il (...)
Ils ne délocalisent pas seulement les usines, ou les services : les gens qui bossent dedans, aussi... « Si vous voyez que c’est un numéro polonais qui vous appelle, ne soyez pas surpris, hein : c’est moi. — Ah bon ? Vous êtes en Pologne, là ? — Ben oui, tout a été délocalisé. » Mon appareil pour déshumidifier la salle de bain venait de me lâcher. J’appelai, confiant, le service après‐vente de Whirlpool. Il n’avait pourtant aucun accent de l’Est, mon conseiller (...)
25/11/2019
C’est un petit bout de métal dans l’utérus des femmes, et qui brise des milliers de vies. Un produit Bayer, avec la complicité silencieuse du ministère de la Santé. « Moi, j’ai perdu la vision, je ne voyais plus d’un œil. J’ai eu une sinusite pendant deux ans, (...)
C’est un petit bout de métal dans l’utérus des femmes, et qui brise des milliers de vies. Un produit Bayer, avec la complicité silencieuse du ministère de la Santé. « Moi, j’ai perdu la vision, je ne voyais plus d’un œil. J’ai eu une sinusite pendant deux ans, 24h/24. J’avais commencé à perdre l’usage de mon bras gauche. J’ai perdu mon travail d’auxiliaire de puériculture, un sac à main pesait des tonnes. Je m’endormais dans ma (...)
C’est un petit bout de métal dans l’utérus des femmes, et qui brise des milliers de vies. Un produit Bayer, avec la complicité silencieuse du ministère de la Santé. « Moi, j’ai perdu la vision, je ne voyais plus d’un œil. J’ai eu une sinusite pendant deux ans, 24h/24. J’avais commencé à perdre l’usage de mon bras gauche. J’ai perdu mon travail d’auxiliaire de puériculture, un sac à main pesait des tonnes. Je m’endormais dans ma voiture. Je ne pouvais plus lire une histoire à mes (...)
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