Jeudi 21 novembre 2024.
On retourne au Tribunal judiciaire de Paris, où Cyril Pocréaux, le rédac’ chef, nous fait vivre le procès de Bernard Squarcini, accusé d’avoir fait infiltrer Fakir et espionner François Ruffin pour le compte de LVMH. On vous résume l'affaire dans cet article. Comme hier, les prévenus suspectés d’avoir organisé ces barbouzeries sont appelés à la barre…
On parle souvent de pantouflage, ces « serviteurs de l’État » qui se barrent dans des multinationales pour y monnayer, très cher, leur carnet d’adresses auprès des grands groupes privés. La Macronie en est pleine. Avec Séveno, et les autres prévenus, c’est un nouveau type de pantouflage auquel on assiste… C’est le détournement direct d’informations, de moyens policiers, de moyens de renseignement de l’État français, par copinage pour d’anciens collègues, par le biais d’un carnet d’adresses, pour infiltrer et espionner une association, un journal comme Fakir et ses membres.
‘‘J’ai peur qu’il nous torde, Pépère’’
Hervé Séveno, l'ancien policier de la division nationale antiterroriste, accusé d'avoir espionné Fakir, lui aussi, récuse le terme "d’infiltration" de Fakir.
Le Président : « Mais Marlène M., qui a été envoyée pour trouver des informations sur Fakir, elle disait qu’elle se sentait comme une indic’ pour sa mission, qu’elle tremblait de peur, même… Est-ce que c’est normal ? Quel était son statut ?
Hervé Sé