C’est vos mails, les premiers, qui nous ont alertés : des messages par dizaines, arrivés sur nos boîtes, le mercredi matin.
On vous en pioche deux ou trois, au hasard. Thierry : « Je viens de m’abonner mais ça été difficile : j’ai dû cliquer à l’aveugle, et après avoir réussi à m’abonner, j’ai cliqué, toujours à l’aveugle, sur ‘‘se désabonner’’… » Ou Julie, qui nous dit que sa bécane tourne en boucle, sans réussir à lui ouvrir les portes du Paradis : le bouton d’abonnement à Fakir.
Vous imaginez : on a frôlé le malaise.
Surtout le rédac’ chef.
C’était quoi, ces bugs ? Nous, les méandres informatiques, on n’y entend pas grand-chose. Mais Mathieu, notre « développeur web », a fouillé dans sa bécane, en a ouvert les entrailles, et a sorti son verdict, sentencieux (il l’a dit en termes plus techniques, mais c’est ce qu’on a retenu) : « C’est le serveur qui a planté !
– C’est-à-dire ? Et pourquoi ?
– Trop de gens se sont connectés en même temps pour s’abonner après l’envoi de la newsletter. Y a eu trop d’affluence !
– Ah ben c’est plutôt bon signe, non ?
– Oui enfin, s’ils n’y parviennent pas parce que ça fait sauter le système, c’est con, quand même… »
Plus que ça : ce fut un crève-cœur, pour nous.
D’autant qu’y avait quelques autres petits soucis : le site restait quelques jours inaccessible aux lecteurs qui payaient en Sepa (et qui s’impatientaient, du coup !), des boutons pour payer en ligne qui n’apparaissaient pas… Au point que Jean-Pierre nous a proposé de nous envoyer son règlement par chèque ! Et que Geneviève, à qui on avait expliqué nos soucis techniques, nous a envoyé une pleine boîte de chocolats de son coin (Grenoble) pour nous consoler (le rédac’ chef a tout avalé en une après-midi) !
Là, on s’est dit que vous étiez, vraiment, les meilleurs, chers lecteurs.
Et on s’est mis à votre niveau : on a augmenté les capacités de notre serveur, réglé un à un tous les problèmes techniques qui freinait votre irrésistible, votre incompressible envie de vous abonner.
Et on a relu, la larme à l’œil, le petit mot de Julien : « J’espère de tout cœur que ce plafond des 3000 abonnés va arriver pour que vous puissiez tous partir en vacances sans avoir à vous trimballer des tas de Fakir à vendre à la criée sur les plages ! »
On l’espère nous aussi, Julien.
Vous êtes 2000 abonnés, pour l’instant.
C’est pas assez, pas encore, alors que c’est un besoin vital, pour nous, qui avons investi beaucoup de sous dans ce projet, dans le recrutement de journalistes pour vous fournir plein de contenus exclusifs, de reportages, d’enquêtes, de témoignages, de vidéos, sans compter tout le contenu du journal, dès sa sortie…
Tout ça pour 3 euros (oui, trois !) par mois seulement, et moins encore : « Moi qui ai un budget de retraité, quand je prends l’abonnement à l’année cela me revient à 2,5 euros par mois, ça me convient bien !!! », nous félicite Denis !
Et avec tout ça, ne serait-ce que ces derniers jours, on vous a emmené avec nous au festival des Doléances de Gilets jaunes, parlé du scandale de MaPrimeRénov suspendue, de l’hypocrisie de Macron au sommet de Nice sur les océans, publié nos entretiens avec Yaëlle Amsellem-Mainguy et Philippe Rio, raconté l’histoire de l’équipage du Madleen, le quotidien des assistantes d’éducation après le drame de Nogent, livré un témoignage poignant sur la pédocriminalité dans l’Eglise…
Et vos retours sont enthousiastes, vraiment.
Alors, pourquoi attendre pour s’abonner ?
Plus d’excuse : nos serveurs sont opérationnels !
Plus question de repousser à demain, « pas le temps maintenant, mais plus tard oui, je m’abonne à Fakir, c’est sûr » ! Parce qu’après, on laisse traîner, on oublie.
Et nous, on danse sur un équilibre précaire…
Alors, sautez le pas !
Maintenant, oui !
Dès la fin de ces lignes : on va sur la page dédiée, et on s’abonne, pour un accès illimité à tous les reportages et articles du site, plus ceux du journal, plus Fakir TV, et puis nos archives, un trésor, près d’un millier d’articles numérisés, 25 ans de la vie des invisibles racontée par Fakir, des bouts de vie, des révoltes, des combats et des luttes, du rire et des larmes.
Avec une satisfaction, en prime : lutter d’un même geste contre Bolloré, ses médias et son monde, et pour une presse indépendante, sans pub ni actionnaires.
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On y croit : ils ont les sous, mais nous on vous a, vous !
Alors, qu’attendez-vous ?