On n’y a pas cru, au début. Quand, à peine envoyée notre newsletter de la semaine dernière, vous étiez des centaines, en trois heures, à vous abonner à notre offre numérique sur notre site flambant neuf!

On n’y a pas cru, et ça nous a émus. Oui, d’accord : on savait qu’on pouvait compter sur vous, comme ça a toujours été le cas. Mais ça veut dire que vous êtes toujours là, debout, derrière nous, à nous pousser, à nous soutenir. Ça veut dire, aussi, que notre pari sera peut-être, peut-être, payant : atteindre, d’ici l’été, les 3000 abonnés à notre site. Avec une étape : compter 1000 abonnés fin mai – notre objectif, désormais.

C’est plus qu’un pari : un besoin, un besoin vital. Parce qu’on a investi beaucoup de sous dans ce projet, et dans le recrutement de journalistes pour vous fournir plein de contenus exclusifs, de reportages, d’enquêtes, de témoignages, de vidéos… Rien que cette semaine, voyez le programme à venir : un entretien avec Julia Cagé, un autre avec Séverine, aide à domicile qui a fait plier Orpéa, nos témoignages vidéo sur le combat des ouvriers d’Arcelor, un reportage sur « mon kebab de campagne », une enquête sur la fermeture des agences d’État, tout le contenu de notre numéro spécial « Comment la gauche va gagner », et plein d’autres choses encore…

Vous le savez : nous avons toujours nourri une ambition, celle d’être lus et entendus par le plus de monde possible. Ne pas rester confinés dans un petit milieu alternatif et indépendant.
Dans la bataille idéologique qui bat son plein, nous devons être à la pointe du combat, réactifs, toucher tout le monde, tous les publics : il nous fallait donc une offre numérique, nous qui avions si longtemps délaissé Internet, par manque de temps ou de ressources, concentrés sur nos enquêtes au long cours.

Le voilà, notre nouveau site, donc : vingt-cinq ans d’archives, plus d’un millier d’articles, plus nos enquêtes et reportages exclusifs pour le numérique, chaque semaine.
Plus Fakir TV.
Plus tous les articles du journal papier, accessibles en intégralité, dès leur sortie en kiosque.
Et tout ça pour 3 euros par mois seulement !
Ah oui, parce qu’il faut préciser, quand même : c’est payant.
Mais enfin, 3 euros, essayez de trouver moins cher ailleurs…

Parce que pour continuer on a besoin de vous. Et de vos sous !
Surtout depuis que les Relay, ce giga-réseau de kiosques présents dans les gares et les grandes villes, sont passés sous le contrôle de Vincent Bolloré. Depuis, comme par magie, Fakir disparaissait des présentoirs (comme d’autres canards de presse alternative), au profit d’une litanie de titres très à droite, voire plus à droite encore. Nous voilà relégués, cachés, dans un coin où personne ne pourra nous trouver, ou simplement laissés dans l’arrière-boutique. Et ça n’a pas manqué : alors qu’elles se maintiennent ailleurs, nos ventes plongent dans les centres-villes, ou autour des gares. Nos recettes aussi.
Et notre équilibre budgétaire, déjà fragile, devient de plus en plus branlant.

On a fait nos calculs : il nous faut, rapidement, 5000 abonnés numériques pour assurer notre survie économique. Et 3000 avant cet été, c’est notre objectif, donc.
 
On y croit, vraiment : déjà parce que ça démarre très bien, grâce à vous, et parce que plein de fois, dans son histoire, Fakir a grandi grâce à ses lectrices et ses lecteurs, quand on est passé en national en 2009, quand Merci Patron ! a été produit grâce à une cagnotte en 2014…
 
Il vous faut encore un argument, pour sauter le pas ?
Le voici : si vous n’avez pas le temps de militer pour nos idées, nos combats pour la justice sociale, eh bien s’abonner à Fakir c’est déjà un acte militant. Pour embêter Bolloré, déjà (et rien que pour ça, franchement, à 3 €, ça vaut le coup). Et permettre, surtout, la réalisation d’un journal, d’un site, d’une télé, l’organisation d’événements, la publication de bouquins, et de Tchios Fakir gratuits.


Bref : ils ont les sous, mais nous on vous a, vous, et c’est plus important !
Alors, qu’attendez-vous ?
Abonnez-vous !
Et à la fin, c’est nous tous qu’on va gagner !