Une proposition de loi tente de freiner le tsunami de vêtements du géant chinois de la fast fashion Shein, l’ancien ministre Christophe Castaner et le groupe Bolloré se muent en lobbyistes zélés de la marque ! Qu’importe l’empreinte écologique faramineuse et les productions à bas coûts, qu’importe la désindustralisation du textile et les emplois perdus en France : Macronie et extrême-droite avancent une nouvelle fois main dans la main, et contre les intérêts du pays. Il faut dire que Shein aurait déboursé plus de 200 000 euros en 2024 pour renforcer ses équipes de lobbying à Paris… Depuis fin 2024, l’ex-ministre de l’Intérieur Christophe Castaner œuvre ainsi comme conseiller en « responsabilité sociétale » (ah ah ah !) chez Shein. Une énième histoire de pantouflage pour la Macronie : on en parlait déjà dans notre article Les « trahisons » à la Nation. « L’élite économique s’est mondialisée », raillait Macron, comme s’il n’en était pas à l’origine… 

La marque peut aussi compter sur d’autres relais, comme le groupe Bolloré, dont il fait travailler les agences de relations publiques pour vanter sa cause. Et même mieux, ou pire : dans un article pour le JDD, propriété du milliardaire d’extrême droite, le groupe promeut ouvertement les mérites de la marque et déroule le tapis rouge au président de Shein, Donald Tang. En voilà un qui n’a pas lu notre dossier sur les dégâts de la fast fashion. On vous le remet ici.
Bref, pendant que des jeans à dix balles sont produits à la chaîne par des petites mains, Castaner pantoufle, Bolloré relaie et Shein encaisse…