Comment les riches détruisent la planète

Face à la double crise, sociale et écologique, un impératif: que le rouge et le vert s’unissent. Que l’exigence d’égalité épouse l’impératif écologique.

Publié le 8 janvier 2009

"2009 sera l'année de la relance." C'est Nicolas Sarkozy qui le dit: "Il faut continuer les réformes pour gagner ce point de croissance positive." Tous azimuts, il injecte des milliards dans les banques, l'automobile, l'immobilier. Comme s'il suffisait de remettre de l'huile dans le moteur. Comme si la machine économique allait redémarrer, et que tout irait pour le mieux... Mais non. Même si ça redémarrait. Car une crise (financière) peut en cacher une autre. Deux autres, en fait, plus profondes...

Une crise sociale, d'abord

"La dernière vague de la mondialisation a créé une ‘super-classe' de riches", notait ainsi le Financial Times: "Le nombre de grandes fortunes dans le monde a doublé en 10 ans." Et le même journal, pourtant libéral, poursuivait: "Un rapport paru en 2005 du Programme des Nations Unies pour le Développement a estimé que les cinquante plus grandes fortunes du monde gagnaient plus que les 416 millions les plus pauvres." Jusque dans nos pays, l'inégalité s'accroît: aux Etats-Unis, d'après le Prix Nobel Joseph Stiglitz, "tandis que l'économie était en pleine expansion, le revenu réel des plus défavorisés a baissé." Et la France compterait – selon les normes européennes – sept millions de pauvres.

Une crise écologique, aussi.

La situation était grave? Elle empire! Le GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) redoutait, en 2001, pour le siècle à venir, une hausse de

Contenu réservé à nos abonné·es

3€ par mois seulement !

Vous devez être connecté·e à votre compte Fakir pour accéder à cet article.

Articles associés

Pour ne rien rater, inscrivez-vous à la

NIOUZLAITEUR

Les plus lus

Les plus lus

Retour en haut

Dans ce numéro