Vous en rêviez ? On l’a fait : Fakir débarque en numérique !

Fakir lance son site internet, avec plein de reportages, d’enquêtes, de témoignages. Enfin ! Mais on a besoin de vous. Et vite…

Publié le 29 avril 2025

Nous y voilà, donc.

On avait fini par croire que ça n’arriverait jamais.

Mais après bien des retournements de situation, ça y est : Fakir investit Internet pour de vrai, débarque sur la toile, se lance en ligne, tout ce que vous voulez : notre nouveau site est prêt, site sur abonnement, avec plein de contenus exclusifs, de reportages, d’enquêtes, de témoignages, de vidéos.

Oui, c’est une petite révolution, pour Fakir.

Qu’on précise, d’emblée, et qu’on vous rassure : pas question pour autant d’abandonner le papier. On est trop attachés à cette relation presque charnelle avec un journal qu’on feuillette, prête aux copains, aux copines, à la famille. Fakir continuera sa vie en kiosques et dans vos boîtes à lettres.

Mais depuis les débuts de ce canard, à l’heure glorieuse de la photocopieuse, quand il se vendait de main à main, et sortait quand il pouvait, nous avons toujours nourri une ambition : celle d’être lus et entendus par le plus de monde possible. Ne pas rester confinés dans un petit milieu alternatif et indépendant.

Or les faits sont venu bousculer notre horizon.

L’été dernier, au moment de campagne des Législatives, nous sortions notre Tchio Fakir « Front Populaire » en deux jours, proposé gratuitement à qui voulait s’en saisir. Boum : 500 000 exemplaires commandés, à imprimer, envoyer… Nous avions, alors, le projet de passer en mensuel. Mais comment, dans la bataille idéologique qui bat son plein, être à la pointe du combat, armés, réactifs, toucher tout le monde, tous les publics ? Celles et ceux qui lisent notre journal, parfois depuis un quart de siècle, qui lisent nos bouquins, mais aussi celles et ceux qui préfèrent le numérique, aiment les vidéos, écoutent des podcasts ? Nous l’avons alors compris : il nous fallait une offre numérique, nous qui avions si longtemps délaissé Internet, par manque de temps ou de ressources, concentrés sur nos enquêtes au long cours.

Et voilà notre nouveau site, donc. Rendez-vous compte : vingt-cinq ans d’archives, plus d’un millier d’articles, avec des trésors qu’on redécouvre et réactualise, plus nos enquêtes et reportages exclusifs pour le numérique, chaque semaine. Plus Fakir TV, qu’on a relancée. Plus tous les articles du journal papier, accessibles en intégralité, dès leur sortie en kiosque.

Et tout ça pour 3 euros par mois seulement !

Ah oui, parce qu’il faut préciser, quand même : c’est payant.

Mais enfin, 3 euros, essayez de trouver moins cher ailleurs…

Et surtout, pour continuer on a besoin de vous. Et de vos sous, aussi, plus prosaïquement.

Car la donne a changé. Le nouveau contexte porte un prénom, Relay, et un nom, Bolloré. Les Relay, ce giga-réseau de kiosques présents en particulier dans les gares et les grandes villes, sont passés sous le contrôle du milliardaire d’extrême-droite en 2022. Ce n’est pas le seul pan du monde médiatique, certes, mais celui-là nous a fait mal, même si on n’a pas de suite vu venir la menace. On a fait le test, d’abord, presque pour rigoler, en allant dans les kiosques. Mais oui : Fakir disparaissait des présentoirs (comme d’autres canards de presse alternative, on n’est pas les seuls), au profit d’une litanie de titres très, très à droite, voire plus à droite encore. Là où on voyait, voilà quelques mois encore, cinq, dix numéros de Fakir en bonne place, nous voilà relégués, cachés, dans un coin où personne ne pourra nous trouver, ou simplement laissés dans l’arrière-boutique. Les kiosquiers sont maîtres chez eux, en la matière.

Ça n’a pas manqué : alors qu’elles se maintiennent ailleurs (ce qui est déjà un petit exploit, vu l’effondrement de la presse papier), nos ventes plongent dans les centres-villes, ou autour des gares. Nos recettes aussi.

Et notre équilibre budgétaire, déjà fragile, devient de plus en plus branlant.

D’où le site, l’embauche de journalistes, des enquêtes et dossiers exclusifs, et toujours écouter la voix des invisibles, des inaudibles… Fakir chaque jour, plutôt que tous les deux mois : vous en rêviez ? On le fait !

Mais pas sans vous, donc. Parce qu’on a fait nos calculs : il nous faut, rapidement, 5000 abonnés numériques pour assurer notre survie économique. On en fait des nuits blanches, même… Et pourtant, on y croit, vraiment : plein de fois, dans son histoire, Fakir a grandi grâce à ses lectrices et ses lecteurs, grâce à vous, quand on est passé en national en 2009, quand Merci Patron ! a été produit grâce à une cagnotte…

Et puis, c’est un cadeau qu’on vous fait !

Vous n’avez pas le temps de militer, de donner du temps pour nos idées, nos combats pour la justice sociale, de tracter ? S’abonner à Fakir c’est aussi un acte militant. Pour embêter Bolloré, déjà : rien que pour ça, franchement, à 3 €, ça vaut le coup, non ? Et permettre, surtout, la réalisation d’un journal, d’un site, d’une télé, l’organisation d’événements, la publication de bouquins, et puis des Tchios Fakir – nos « 4-pages » que la presse entière nous envie.

Bref : ils ont les sous, mais nous on vous a, vous, et c’est plus fort, et plus important.

Et avec tout ça, si c’est pas nous qu’on va gagner à la fin, on n’y comprend plus rien !

Pour vous abonner, cliquez ici !

(Y a un cadeau pour les 200 premiers abonnés, en plus !)

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