« Non, j’ai pas peur » : le combat de Bénédicte contre son cancer du sein

À la clinique de l’Europe, à Amiens, j’étais venue pour parler prévention : chaque année, Octobre rose habite les hôpitaux et les vitrines contre le cancer du sein, ballons et rubans roses sont de sortie. Mais je suis repartie avec une autre histoire, celle de Bénédicte et de sa maladie…
Cancer du sein.

Publié le 17 octobre 2025

« Dans ma famille, il n’y a pas de cancer du sein. C’est pour ça qu’avant je ne me souciais pas du tout des dépistages, je ne me posais même pas la question. Mais quand ça t’arrive... » Assise sur un bloc de béton, Bénédicte, soupire. Je poursuis la conversation.

« Avant la détection, tu avais un suivi régulier ? Gynécologue, mammographies, tout ça ?

- Non pas vraiment. Après, tu sais, tu peux faire une mammographie un jour et ne rien voir et puis avoir un cancer qui se développe juste après. »

Bénédicte a cinquante-quatre ans. Je n’avais pas prévu de la rencontrer ce matin. J’étais juste venue à la clinique de l’Europe d’Amiens pour observer les ateliers prévus dans le cadre d’Octobre rose, le mois dédié à la prévention du cancer du sein. À la clinique, les ballons sont de sortie, au milieu des ateliers. À droite de l’accueil, par exemple, c’est Fanny qui m’explique l’initiative de son salon de coiffure : des produits naturels pour les cheveux, du shampoing à la coloration. Une aubaine pour celles qui, après avoir subi la chimio, ne veulent plus de produits chimiques sur leur tête. Juste à côté, une dame, allongée dans un fauteuil, lunettes sur le nez et casque sur les oreilles. 

« C’est de la luminothérapie, pour détendre les patients. » C’est Corinne, l'ambassadrice de la marque concernée, qui explique la scène.

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