Les 7 péchés capitaux de Dominique Strauss-Kahn

Ministre des Finances de Lionel Jospin, DSK incarne, à lui seul, tous les renoncements de la gauche plurielle. Les « succès de ce modernisateur », point par point.

Publié le 14 novembre 2010

Banque : se débarrasser du pôle public

" La mise en place d'un grand pôle financier public. " Voilà la promesse qu'adresse, au printemps 99, Dominique Strauss-Kahn aux députés communistes. C'est que le groupe PC à l'Assemblée bougonne. D' " établissements de crédit à but non lucratif ", les Caisses d'Épargne vont se transformer en " banques coopératives ", et nettement plus lucratives – un " véritable bouleversement " comme le titre La Tribune (7/02/00). En fait de " grand pôle financier public ", Libération le félicite : " Et de cinq. Après le GAN, le CIC, la Marseillaise de Crédit et le Crédit Lyonnais, Dominique Strauss-Kahn n'avait plus qu'un dossier à boucler pour achever son grand œuvre, connu sous le nom de code de ‘restructuration du secteur financier' : la cession du Crédit foncier de France (CFF). Depuis hier, voilà l'affaire réglée. (…) L'Etat s'est débarrassé de la dernière banque publique " (Libération, 11/07/99). On ne saurait mieux dire : bon débarras ! Devant pareille " œuvre ", le ministre des Finances s'auto-congratule : " Le secteur financier public a été remis sur les rails. " Et comment ? En supprimant " le secteur financier public " ! Même le quotidien patronal Les Échos est surpris de cette prouesse : " La réduction spectaculaire de l'emprise du public, depuis deux ans, se réclame du réalisme " (7/10/99). C'est qu'à chaque fois, DSK sait trouver les mots qui touchent. P

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