Fakir prépare l’après-Sarkozy

L’après Sarkozy est ouvert : les médias l’ont lâché, même la droite n’y croit plus, la bourgeoisie lui cherche un remplaçant moins clinquant. Dans son numéro de rentrée, Fakir dévoile, entre autres, les manœuvres du patronat et de ses médias pour imposer DSK.

Publié le 18 septembre 2010

À dix-huit mois de la présidentielle, Sarkozy est aux abois. Même le patronat ne croit plus en son petit Nicolas. L'establishment mise sur un nouveau cheval de Troie, bien introduit chez les socialistes. Dope Dominique Strauss-Kahn à coups de sondages. Le fait caracoler à la Une de ses médias. Pour que l'alternance droite-gauche ne produise pas l'ombre d'un début de bout d'alternative. Pour que, ironie de l'histoire, à l'heure où le libéralisme vacille, le PS s'offre son porte-drapeau le plus libéral... Dans son numéro de rentrée 2010, Fakir consacre donc son dossier à " DSK, médias, patronat : la Fabrique d'un candidat ". Des sondages maison aux adjectifs louangeurs, de l'apologie du " Sauveur " à la dépolitisation de la politique, sont détaillés les ingrédients d'une recette concoctée par France 2, le JDD, Le Point, Le Figaro, etc. Que la presse de droite choisisse le porte-drapeau de la gauche à la place des militants. Voilà. L'après Sarkozy est ouvert. Certes, nous ne devons pas vendre la peau de cette bête politique avant de l'avoir tuée. Mais au-delà de cette mission, débarrasser la France de cette anomalie, pour nous, le plus difficile – et le plus stimulant – reste à faire : œuvrer, dans nos syndicats, dans nos partis, dans nos entreprises, dans nos familles, pour qu'une éventuelle victoire politique de la gauche, ou d'une gauche, débouche sur de véritables conquêtes sociales. A Fakir, avec

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