Ce César, je vous le dois !

À Longueau, près d’Amiens, le vendredi 3 mars, notre rédac’ chef réalisateur candidat partageait son César avec les ouvriers de Whirlpool, les auxiliaires de vie sociale, les employés de Simply Market, les enseignants de Montaigne, les cheminots du dépôt, les camionneurs d’XPO…

Publié le 17 mai 2018

Ce soir, pour démarrer, je voulais vous projeter un extrait de La Vie est belle, de Frank Capra. Mais on a un problème : il y a trop de monde ! Notre écran est trop petit, les soustitres sont illisibles, la sono trop mauvaise… Donc, je vais vous commenter ce passage. Que raconte l'extrait qui défile ? Là, vous avez Georges Bailey, c'était un banquier, un banquier sympa, donc un banquier ruiné. Du coup, il s'embrouille avec sa femme, il a pris une cuite au pub, il vient de planter sa bagnole dans un arbre, tout va mal. Et là, celui que vous voyez, c'est son ange gardien. Que fait son ange gardien ? Est-ce qu'il retient Georges ? Non, il saute dans l'eau à sa place ! Que fait Georges ? Il ne sait pas que c'est son ange, il ne l'a jamais rencontré. Il passe par dessus la rambarde, il saute à son tour, ramène l'ange sur la berge. Là, l'ange lui dit : " Je t'ai bien sauvé quand même ! " Georges lui répond : " Mais t'es malade ! C'est moi qui t'ai sauvé ! — Non, c'est moi qui t'ai sauvé en te laissant me sauver ".

Se sauver par les autres

C'est pas mal, nan ? C'est le sens que j'ai envie de donner à notre soirée. Comme l'ange, je crois qu'on se sauve en sauvant les autres. Et vous savez, quand on regarde Merci patron !, on peut se dire : " Ah, François, il sauve les Klur ! " J'ai souvent entendu ça. Mais les Klur m'ont sauvé aussi. Quand je démarre Merci Patron !, j'ai le moral dans les chaussettes, et justement parce que je

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