« C'est un choix de société. Cette réforme, qui consiste notamment à pouvoir permettre à ceux qui ont commencé avant 20 ans de partir à 60 ans avec 40 annuités, a un coût, que nous assumons. » Ce 15 octobre 2025, Marine Le Pen fanfaronne sur les retraites au micro de France Inter.
Petit problème : les faits.
Jusqu’en 2022, la députée du Pas-de-Calais promettait de rétablir une retraite pour tous à taux plein à partir de 60 ans, quel que soit le nombre d’annuités. Clair, net et précis.
Mais aujourd’hui, avec le RN commencer à travailler à 24 ans signifierait partir en retraite, au mieux, à 66 ans…
Pourquoi ce recul ? C’est que face aux attaques du camp du capital et de ses médias, la cheffe du RN a donc rétropédalé. Marine Le Pen l’a bien compris : pour gagner, elle a besoin du soutien des milieux d’affaires, de l’alliance de l’extrême droite et de l’extrême argent. Alors, pour masquer son recul, Marine Le Pen utilise la plus vieille des ficelles contre le monde du travail, leur mantra, leur seul argument : « Nous héritons de 600 milliards d’euros de dette. »
Jordan Bardella, trop heureux de l’évolution de la ligne du RN, des rendez-vous secrets de sa cheffe avec le patron du Medef, ou avec Vincent Bolloré, signe des deux mains : « Ce n’est pas un revirement, nous sommes pragmatiques et prenons en compte la situation économique du pays. »
Lui aussi préfère, finalem



