L'actu parodiée par Valéry Chartier, de l'agence La France d'après.
Le choc

« No Taxaran ! » C’est spontanément que, le 7 juillet à 20h00, des dizaines d’entrepreneurs sont descendus dans les rues de Neuilly pour crier leur colère et leur peur. « Je ne peux pas y croire » témoigne Jean-Eudes, qui porte une pancarte improvisée Touche pas à mon actionnaire. « C’est le retour des années 30. Les gens n’ont pas de mémoire. Les congés payés, les charniers de banquiers, ils ont tout oublié… »
La campagne des Législatives avait déjà été marquée par la libération de la parole anticapitaliste et son cortège de violence. « Rentre à la niche fiscale, racaille capitaliste ! » Les insultes reçues par Bernard Arnault avaient fait le tour des réseaux sociaux, symboles d’un antilibéralisme décomplexé. « Tu vas payer des impôts ! » Les lettres de menace fiscale envoyées à de nombreux journalistes, de David Pujadas à Ruth Elkrief en passant par Christophe Barbier ou Léa Salamé, n’auguraient rien de bon. « L’extrême-gauche révèle son vrai visage, celui d’ennemie de la démocratie financière. »
« SMIC à 1600 €, retraite à 60 ans, ISF… aucune outrance ne nous aura été épargnée. Je veux dire à tous les Français qui ont peur que nous serons là pour les défendre. » Sous pression de la société civile



