« Déléguer à d’autres notre capacité à soigner est une folie ». C’est Emmanuel Macron, au plus fort de la crise Covid, qui assénait ça. Qui tonnait, même : pour mettre fin à cette « folie », à laisser nos médicaments produits ailleurs, ou par d’autres, il serait prêt à « assumer » des « décisions de rupture ».
Faut-il s’étonner, alors, de voir l’État accepter, accompagner, gentiment, la vente du Doliprane à un fonds américain, médicament essentiel mais jugé moins rentable par la firme, pourtant gavée de subventions ? Dire oui à la perte de notre souveraineté sanitaire ?
Faut-il s’étonner ? Bien sûr que non.
Car Sanofi et la Macronie, c’est une histoire d’amour et de conflits d’intérêts permanents, depuis dix ans. On vous a d’ailleurs rassemblé toutes nos enquêtes ici !