Mon maire, ce héros : cultiver son grand jardin

Au gré des rencontres, aux quatre coins de France, petites initiatives et grandes idées de nos maires, de celles qui changent la vie des gens.

Publié le 30 avril 2024

Gilles Pérole, 65 ans, retraité de l'Éducation nationale, adjoint au maire en charge de la mise en place de la régie agricole de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), 10 531 habitants.

Quoi ?

 « Sur une parcelle agricole de 4 hectares, trois employés agricoles, salariés de la commune, cultivent la quasi-totalité des légumes que mangent les enfants à la cantine. On dispose d’une cinquantaine de variétés. Tout est bio et produit selon les techniques de l’agroécologie, comme la rotation des terres, l’usage d’engrais verts pour enrichir le sol, la lutte biologique contre les espèces nuisibles… »

Pourquoi ?

« On a eu une prise de conscience au moment de la crise de la vache folle. Le maire, André Aschieri, a voulu une politique locale qui prenait en compte les enjeux de santé et d’environnement. Mais quand on a voulu passer la cantine au 100 % bio, on s’est rendu compte que les légumes que nous proposaient nos fournisseurs ne correspondaient pas à ce qu’on attendait. Les légumes voyageaient beaucoup, certains venaient d’Amérique du Sud et d’Afrique. On a essayé de s’approvisionner auprès de producteurs locaux, mais dans les Alpes-Maritimes, il y a très peu de production agricole, et les rares maraîchers bio ne répondent pas aux marchés publics des mairies. Alors d’une boutade, on s’est dit, "Y a pas, on va le faire !" »

Comment ?

« On a analysé la consommation en légumes par la cantine en une année.

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