Une vie de prof

On rigole pas tous les jours, dans les écoles, les bahuts, les lycées, en ce moment. Mais allez : même au cœur du désenchantement, le temps d’un bouquin, le maître auxiliaire de Francis Demarcy arrive à nous faire marrer.

Publié le 23 septembre 2022

« Entre difficultés de recrutement et démissions, l'Europe en manque de professeurs. » « "Plus on s’investit, moins on est reconnus" : un professeur des écoles jette l'éponge et devient fromager. » « "Je n'ai plus la force de continuer" : une directrice d'école démissionne... cinq jours avant la rentrée. » « "Nous sommes de plus en plus dénigrés" : un enseignant stagiaire pose sa démission à la veille de la rentrée »… Cet été, à traîner à la maison, à m’occuper des enfants en préparant septembre, j’ai relevé, sans vraiment le vouloir, ces titres alarmistes à propos de la rentrée scolaire. Une crise de vocation qui au-delà de l’Éducation nationale, s’étend visiblement à bien d’autres secteurs périphériques : animateurs de colo, chauffeurs de bus, psys… Les démissions ont augmenté de 20 % en juillet 2021 par rapport à juillet 2019, selon la Dares. Et le mouvement semble global : quand l'économie américaine a rouvert après la pandémie, plus de 47 millions de personnes ont quitté volontairement leur travail aux états-Unis. La « grande démission », ils appellent ça. Les salariés ne seraient plus prêts à tout accepter, il paraît. Mais rassurons-nous : cet été, Le Figaro, sous la plume de Jacques-Olivier Martin, nous montrait la voie à suivre. Il fallait « donner aux Français (…) l’envie de traverser la rue… » J’ai repensé au roman de Francis Demarcy, Maîtrauxe. Et à son

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