Il y a à la fois quelque chose de pathétique et de comique dans ces discours qui se répètent, depuis bientôt quarante ans, presque à l’identique. Chez ces dirigeants qui courent après une « croissance » qui ne revient jamais. C’est le meilleur prétexte, le plus formidable, pour repousser à toujours plus tard les réformes progressistes. Comme si les révolutionnaires de 1793, ou nos papys du Front populaire avaient l’œil braqué sur les indices de productivité…
Il y a à la fois quelque chose de pathétique et de comique dans ces discours qui se répètent, depuis bientôt quarante ans, presque à l'identique. Chez ces dirigeants qui courent après une " croissance " qui ne revient jamais. Qui guettent le ciel financier comme des météorologues, dans l'espoir d'un coin de ciel bleu. Qui ouvrent les entrailles de la relance comme des pythies. Qui réclament de nous une " attitude ", un " comportement ", un " état d'esprit " — comme si c'était nous qui l'effrayions, cet étrange oiseau, avec notre psychologie trop négative.
Comique, donc, par la répétition du même gag. Mais pathétique, aussi, parce que c'est l'un des biais qui rend la politique dérisoire depuis tant d'années. Nous ne pourrions rien faire, ou si peu — du symbolique ; nos présidents et ministres ne pourraient rien changer, sans, d'abord, cette croissance. C'est le meilleur prétexte, le plus formidable, pour repousser à toujours plus tard les réformes progressistes.
Et c'est reparti de plus belle ! Avec François Hollande, bien sûr, qui croit sortir l'Europe de la récession en implorant la croissance du soir au matin (toujours assorti de " dans la maîtrise des dépenses
Contenu réservé à nos abonné·es
3€ par mois seulement !
Vous devez être connecté·e à votre compte Fakir pour accéder à cet article.
Fakir vous emmène au théâtre! Parce que c’est une pièce, qui s’est jouée au tribunal correctionnel de Paris pour le procès de Bernard Squarcini, accusé…
Ils étranglent les clients – les Français. Ils étranglent leurs propres salariés, leurs gérants. Ils étranglent leurs fournisseurs. Ils étranglent, même, les comptes publics. Tout…
« Poules », « moutons », « bétail », « troupeaux », « machines »… Les professionnelles de la petite enfance ne sont pas tendres avec nos bouts de chou. Peut‑être parce qu’elles sont elles‑mêmes…
Pratique courante sur de nombreux sites internet, le site de Fakir peut déposer des cookies sur votre ordinateur et y accéder. Toutes les informations collectées ne seront utilisées que pour suivre le volume, le type et la configuration du trafic utilisant ce site, pour en développer la conception et l’agencement et à d’autres fins administratives et de planification et plus généralement pour améliorer le service que nous vous offrons.
Fonctionnel
Toujours activé
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.