Vive le dopage !

Et voilà cinq millénaires que les athlètes se dopent, au pinard hier, aux anabolisants aujourd’hui, en passant par l’air dans le cul, la grossesse, etc. Petite histoire du dopage… Avec la complicité, désormais, des dirigeants du Comité olympique…

Publié le 5 juin 2017

XVIe Siècle avant J.-C. Thèbes Le détecteur d'haleine Une rasade de pinard : il y a 3600 ans, les athlètes se dopent déjà ! Aussi, le vin étant interdit, un prêtre se tient à l'entrée du stade pour renifler leur haleine. A Thèbes, l'épreuve principale est le quadrige – une course de chars tirés par quatre chevaux. Avec une récompense de taille : le royaume ! Le vainqueur s'assoit sur le trône ! Or, le roi Oenomaos a triomphé à quatre ou cinq jeux de suite – et dirige le royaume depuis vingt ans. Mais Pelops découvre l'astuce : le monarque dope ses chevaux. Le rusé concurrent n'en fait pas scandale : à la place, il surdope les siens et gagne. Il tue Oenomaos, prend le trône, épouse sa fille et récupère sa fortune. XVIIe Siècle. Halberstadt Les dératés "Quelle est l'influence de la rate sur la plus ou moins grande agilité des coureurs ? " Cette question était débattue dans l'Antiquité. Les physiologistes estimaient qu'il s'agissait d'un organe inutile, voire nuisible aux performances : du coup, ils concoctent des breuvages censés le faire fondre. D'où l'expression : " Courir comme un dératé ". Le docteur Godefroy Moebius, au 17e siècle, raconte que dans la ville d'Haberstadt, on avait brûlé la rate d'un coureur : on l'a endormi à l'aide d'un narcotique, puis on lui a fait une incision au côté, et brûlé alors directement la glande à l'aide d'un fer légèrement rougi. Et le médecin juge le résultat positif : " Sur trois in

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