De l’ « humour » à la « tristesse »

On a appelé la Commission, pour comprendre le sens de la publicité sur l’Europe sociale (voir p 22 de notre numéro) : « Il faut agrandir la cage des salariés ? ». Mais non, c’était « un petit peu ludique », « humoristique », « décalée », nous a expliqué un techno important. De la comm’ « grand public ». Et le lendemain, un peu tracassé, il nous envoyé ce courriel :

Publié le 4 mai 2009

 » Cher Monsieur,

Je me permets de revenir vers vous suite à notre conversation hier;

J’ai fait part de vos commentaires à mes collègues. Tous ont été très surpris que cette video particulière (le lion) puisse être interprété comme circulant un message ambigu. L’idée de mettre des gens en cage va à l’encontre de l’ensemble de la campagne, qui vise précisément à offrir des opportunités d’ouverture (formations complémentaires via le fonds social, opportunités de mobilité via EURES). Pour ma part, je trouverais très triste et très réducteur si vos commentaires étaient réduits à une interprétation aussi exagérée d’une seule vidéo, parmi la série de six, qui elles-mêmes s’inscrivent dans une campagne plus large qui semble rencontrer vraiment sur le terrain une attention particulière auprès des citoyens. Ce serait décourageant. Vous êtes bien évidemment libre d’écrire et d’interpréter les choses comme vous l’entendez, que vous voulez, mais franchement, compte tenu des objectifs de la campagne, de la structure de notre équipe et de l’accueil que nous rencontrons, en ces temps difficiles, je serais heureux que vous teniez compte de mes observations.  »

On en tient compte, donc. Pour ne pas trop désespérer Bruxelles…

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