Geoffroy Roux de Bézieux, le modeste (2)

Pour plus de CDD défiscalisés, Geoffroy se déguise en petit patron de PME.

Publié le 10 novembre 2016

Lino Ventura l'énonçait, dans les Tontons flingueurs : " Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît ! " On dirait la même chose des PDG, aujourd'hui : " Les patrons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît ! " Ça ose encaisser les subventions et aligner les plans " sociaux ". Ça ose toucher du CICE et se réfugier dans les paradis fiscaux. Ça ose remettre en cause l'Organisation internationale du travail, et même le travail des enfants ! " De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ! " C'est tout le patronat, on dirait, qui a fait sienne la devise de Danton. Quand on dépasse les bornes, y a plus de limite. Le Crédit Impôt Compétitivité ? Le pacte de responsabilité ? La loi Macron ? El Khomri bientôt ? Ce n'est jamais assez. Jamais assez d'allègements ! Jamais assez de flexibilité ! Jamais assez de subventions ! Alors, Fakir a dressé le palmarès des pires. Avec cette question lancinante : alors que les PDG sont si audacieux, pourquoi, devant eux, sommes‑nous si lâches ? C'était sur le plateau de France 2, durant la présidentielle de 2007. L'émission A vous de juger recevait Ségolène Royal, et avait choisi quelques " Français " pour l'interpeler. Notamment Geoffroy Roux de Bézieux, que Arlette Chabot présenta comme le " président de Croissance Plus ", par ailleurs " dirigeant de PME ". " Le petit patron se lança donc : Vous avez beaucoup évoqué ‘réconcilier les Français avec l'entreprise' et y

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