Lagardère, l’incompétent (4)

Plutôt que la descendance, est-ce qu’on ne ferait pas mieux de tirer les héritiers à la roulette ? La preuve par Lagardère.

Publié le 17 novembre 2016

Lino Ventura l'énonçait, dans les Tontons flingueurs : " Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît ! " On dirait la même chose des PDG, aujourd'hui : " Les patrons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît ! " Ça ose encaisser les subventions et aligner les plans " sociaux ". Ça ose toucher du CICE et se réfugier dans les paradis fiscaux. Ça ose remettre en cause l'Organisation internationale du travail, et même le travail des enfants ! " De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ! " C'est tout le patronat, on dirait, qui a fait sienne la devise de Danton. Quand on dépasse les bornes, y a plus de limite. Le Crédit Impôt Compétitivité ? Le pacte de responsabilité ? La loi Macron ? El Khomri bientôt ? Ce n'est jamais assez. Jamais assez d'allègements ! Jamais assez de flexibilité ! Jamais assez de subventions ! Alors, Fakir a dressé le palmarès des pires. Avec cette question lancinante : alors que les PDG sont si audacieux, pourquoi, devant eux, sommes‑nous si lâches ?
Cet aveu d' " incompétence " rapporte tout de même 890 millions à sa bande organisée… " J'ai de l'ambition pour mon nom , énonçait Arnaud Lagardère, en 1991, parce que je crois aux dynasties et je crois d'autant plus facilement aux dynasties que celle-ci commence. " A 29 ans, lui ne courait pas les boîtes d'intérim son CV en main, non : il posait devant un tableau blanc, et d'un feutre bleu il dressait l'or

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