Macron nous a tuer (2/3)

C’est juste une entreprise qui fabrique des barquettes en alu, à Saint‑Vincent‑de‑Mercuze (38). Mais ça raconte la France. Son élite en faillite. Son ministre qui parade. Ses contre-réformes. Ses tribunaux de commerce. Son peuple abandonné.

Publié le 9 décembre 2016

Vous, maintenant. Que venez-vous faire, vous, votre ex‑ministère, dans cette galère ? Pourquoi cet article, qui vous cible, qui vous est destiné ? Y a ma soeur, d'abord, toujours, décidément, qui m'avait confié : " De toute façon, maintenant, c'est Macron ou rien. " Et le président de la République disait pareil que ma soeur. Le Premier ministre aussi : " J'ai transmis votre correspondance à Monsieur Emmanuel Macron… " Il y a, ensuite, surtout, des courriers, des rencontres. Je vais les retracer. Février 2013. (Vous n'êtes pas encore, j'en suis conscient, ministre de l'Économie : " seulement " secrétaire général adjoint de l'Élysée, en charge du pôle économique et financier, d'où vous impulsez le CICE, avec 20 milliards par an pour les entreprises, et le pacte de responsabilité, 10 milliards de plus.) L'expert-comptable du comité d'entreprise rend son rapport. Via des " prêts ", des " honoraires ", de l'" affacturage ", des " management fees ", du " cash pooling ", etc., la trésorerie d'Ecopla a été pompée. Plus de six millions d'euros, accaparés à la fois par le groupe NFP, par la banque Barclays, par le fonds Audax. Tout le monde s'est servi sur la bête. " Qu'a fait l'État français ? " je demande aux salariés. Ils se regardent, surpris. Puis : " C'est-à-dire ? — Je ne sais pas… Une fois ces faits révélés, ils ont lancé une enquête, éventuellement une procédure ? — Non, rien du tout. " Ecopla est alors racheté par l

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