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Publié le 15 mai 2021

Le vrai retour à la terre

Régine, Saint-Gemme (36), par courrier, le 22 février Régine, de Saint-Gemme (36) partage ses recettes pour limiter la pollution mortuaire, et les frais d’obsèques. Au sujet de l'enterrement dans Les drapeaux sur la tristesse, dans le numéro 97, il n'y a pas lieu de faire intervenir une agence de pompes funèbres. Une fois le médecin légiste passé, on garde le corps jusqu'à l'enterrement. Quant à l'emplacement vous pouvez demander à la mairie une inhumation dans le carré des indigents. C'est bon pour cinq ans jusqu'à ce qu'on transfère les os en fosse commune. Dans certaines communes il y a des « charitons », des hommes généralement, qui aident la famille pour la mise en bière, la veillée et le transfert jusqu'à la tombe. Le corps peut être mis dans un cercueil en carton (offres sur internet 300/600 €, homologuées par le ministère de la Santé). Il y aurait lieu de faire un grand dossier sur la mort et permettre aux gens de s'autonomiser et imposer aux communes de revoir le cadastre du cimetière. Dans notre commune (274 habitants), il y a une dizaine d'emplacements et l'on paye une quarantaine d'euros pour creuser la tombe. Notre projet ici est de faire un cimetière naturel, pas de béton, pas de fleurs artificielles, juste la terre et la nature mais l'administration... c'est une lutte. Incinérer les corps, ça rapporte et ça pollue, et cela empêche d'enrichir la terre.

Du toboggan sur les arcs-en-ciel

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