« Dans votre dernier numéro, V. a besoin d'aide. Pouvez-vous me mettre en contact avec elle ? » Les courriers comme ça se multiplient, arrivent par paquets sur le bureau de Pascale et Magalie, depuis plusieurs mois. « Je viens de préparer un courrier pour transmettre à E. les différents dons qui sont arrivés pour elle, pour un total de 330 euros. Un peu de beurre dans les épinards... » On ne sait pas si c’est la crise qui ouvre les cœurs, ou la preuve que nos lecteurs sont vraiment les meilleurs, mais on est presque dépassés, parfois. « Il s'est passé quelque chose quand j'ai lu le témoignage de M., parmi tous les autres récits de jeunes qui galèrent et qui ont faim. Une émotion, une injustice qui m'a frappée. J'aimerais l’aider un peu, lui envoyer de l'argent… » C’est pas simple, parfois, de gérer la générosité !
Quand on nous envoie des sous pour une personne en particulier, ça va : on transfère, juste, avec un petit mot gentil. Mais une nouvelle forme d’entraide nous arrive : « On a reçu une somme, un peu plus de 300 euros aussi, envoyés par des abonnés pour des ‘‘abonnements solidaires ou suspendus’’. Et Micheline, une lectrice, a envoyé 200 euros destinés à offrir dix abos soutien à des jeunes plus spécifiquement ! Un truc auquel il va falloir réfléchir dans sa mise en place… »
Le repas suspendu, on connaissait.
Mais l’« abonnement suspendu », c’est inédit. « C’est un abonnemen
Nous : abonnés solidaires !
Vous nous forcez à réfléchir, et à nous organiser : vous êtes trop généreux !
Publié le 15 mai 2021
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