Les petites mains : Fakir/Bernard Arnault, même combat !

Quand vous faites dans la sape de luxe, faut s’attendre à être victime de contrefaçon…

Publié le 15 septembre 2023

« Eh... vous étiez au courant de ça ?! » C’est Mily, en scrutant les réseaux sociaux, qui a levé le lièvre : notre tee-shirt « I Love Bernard », notre emblématique, notre mythique tee-shirt « I Love Bernard », celui de Merci Patron !, celui que vous vous arrachez dans les manifs, était vendu (et pas par nous !) en ligne sur des sites américains, australiens. Dans toutes les tailles, tous les modèles, homme, femme, « base-ball », « casual »... On est tombé de nos chaises, déjà branlantes. « Mais c’est pas possible ! », s’est étranglé le rédac’ chef, aussi pointilleux sur les chiffres du nombre d’abonnés que sur les ventes de tee-shirts, et de bouquins, et de DVD... « Faut agir, on peut pas laisser faire ! » Toute l’équipe, pour le coup, était scandalisée. La colère débordait. « Ils les vendent plus cher, en plus : 20 dollars, alors que normalement, c’est 15 euros ! Les ordures ! », s’est offusquée Magalie. - Vous imaginez la perte, pour nous ? Les primes en moins ? - Faut porter plainte ! Aller au commissariat ! - À l’OMC, plutôt, ils sont faits pour ça, les grands conflits commerciaux. - Et si on proposait à Bernault Arnault de lancer une action commune ? Il doit avoir l’habitude des affaires de contrefaçon, avec LVMH. Et puis, il a les moyens. Et il est concerné, non, aussi, quelque part ? » Silence. On s’est arrêté là, parce qu’on sentait bien que, poussés par la haine, on partait un peu

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