L’hélico de l’hosto, un cas décolle !

C’est pas tous les jours que la CGT rassemble, derrière elle, ministres, sénateur et préfet…

Publié le 20 mars 2017

" Aujourd'hui, j'aurais pu me balader à poil dans Laon, les flics ne pouvaient rien dire. Grâce à la lettre de Cazeneuve. " Olivier, secrétaire de la CGT - Santé de l'Aisne, n'est pas peu fier de son coup : " Un coup à la Fakir, qu'il répète, on y est allés au culot ! " Pour quoi donc ? Pour inaugurer " son " hélistation. Car on connaissait, en Espagne, les aéroports déserts, qui n'accueillent aucun avion, crise oblige. En Picardie, voici l'héliport désaffecté, qui n'a jamais accueilli un seul hélicoptère, administration oblige. " Dans les années 2000, les autorités, ministères et tutti quanti ont décidé de construire une station pour l'hôpital de Laon. Les travaux ont duré, ça a coûté cinq millions d'euros quand même. Mais à l'arrivée, une autre autorité, l'Agence régionale de santé en tête, a maintenant décidé que l'hélico était mieux là-haut, dans la cour de l'hôpital ! " " Là-haut ", parce que Laon est surnommé " la montagne couronnée ", une ville tout en hauteur, perchée sur une colline dans notre plat pays. En bas, l'hélistation, avec ses bâtiments et son centre d'intervention d'urgence ultramodernes, reste désespérement désaffectée. " C'est aberrant, on a une piste magnifique, les pilotes nous disent ‘‘un fleuron européen'', mais ici, les cuves de kérosène restent vides. Ce qu'on appelle le ‘‘matériel NRBC'', des tentes et de quoi intervenir en cas de catastrophe, est stocké là‑

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